Leur style est difficile à décrire, même pour le bassiste du groupe, Ysael Pépin : «J’ai de la misère à tagger. Ça vient définitivement du rock, probablement un peu de soul, de country? mais vraiment beaucoup de rock!» Le son très rétro du groupe enchantera même les plus exigeants d’entre nous, un son qui n’est pas sans rappeler le timbre particulier des Beatles et de leurs contemporains.
La musique qui en ressort est à l’image du nom; fondante, mémorable et savoureuse. Ysael explique que le nom a été choisi pour le côté romantique du terme. «Je crois qu’en pensant à du chocolat, on pense tous à l’image de la jolie jeune femme un peu triste en train de manger du chocolat avec son foulard rouge dans le vent. Le chocolat a une image romantique, mais c’est aussi ce qu’on consomme quand on est triste et qu’on veut se remonter le moral.»
Les paroles à mi-chemin entre l’humour et le drame ont le don de faire rire et réfléchir. Le chanteur et auteur du groupe, Jimmy Hunt, a cette capacité de mélanger à merveille paroles géniales et mélodies accrocheuses. Souvent à la frontière du vulgaire mais sans tomber dans l’excès, son lyrisme gagnera sans nul doute la foule festive du Grand Salon. Notons également que toutes les chansons du premier album de la formation sont en français.
Chocolat reviendra encore une fois à Québec le 19 octobre dans le cadre d’une tournée dans l’est du Canada avec nul autre que Jay Reatard. Les deux groupes se prévoient une intense tournée en commun de quatre jours bien chargés durant lesquels ils feront vibrer les foules de Toronto, Ottawa, Montréal et Québec.
Pour l’heure et quart de prestation entre Band de Garage et les Dales Hawerchuk, Ysael promet de garder tout le monde en haleine : «Ce n’est pas pour me vanter, mais côté show, on en donne des excellents! On promet à Québec du bon Chocolat à full-force!». Comment résister à l’appel gourmand d’une telle promesse?