Les équipes masculine et féminine de golf du Rouge et Or ont pris le deuxième rang de l’Omnium de Bishop’s qui avait lieu samedi et dimanche derniers. L’un des entraîneurs-adjoints, Mathieu Paradis, supervisait l’équipe masculine en l’absence de l’entraîneur-chef Élie Anquetil. Entrevue avec ce dernier.
Impact Campus : Quel bilan faites-vous de la compétition ?
Mathieu Paradis : Aujourd’hui [dimanche], on a eu une super bonne journée. L’équipe des hommes a joué un excellent pointage de -1 en équipe. Par contre, nous avions sept coups de retard avant de commencer la journée, ce qui nous empêchés de revenir de l’arrière. En fin de compte, nous avons fini à deux coups de Concordia. Nous sommes sortis du terrain un peu déçus, car ça faisait très longtemps qu’on avait perdu un tournoi provincial de deux jours. Par contre, on est encore premiers en ce concerne les points cumulatifs.
I.C. : Comment sont cumulés les points en équipe lors d’un tournoi ?
M.P. : En équipe, on cumule des points pour chaque journée de tournoi. Par exemple, hier [samedi], on a fini deuxième. Cette journée-là, pour le provincial, nous donnait 960 points. Aujourd’hui, on a gagné la journée, ce qui nous donne 1200 points.
I.C. : Et lors de la saison ?
M.P. : Le cumulatif prend quant à lui en compte l’ensemble des rondes jouées jusqu’à maintenant. Avant Bishop’s, nous avions disputé l’Omnium du Rouge et Or à la fin du mois d’août. En ce moment, on se trouve à avoir un maigre 240 points d’avance sur Concordia. À la fin des sept rondes [les trois dernières étant disputées du 27 au 29 septembre au Club de golf de l’île de Montréal], il y a une équipe qui est déclarée gagnante.
I.C. : Qui sont vos principaux rivaux ?
M.P. : Cela a toujours été l’Université de Montréal. Depuis plusieurs années, on se bat avec Montréal pour gagner le provincial. Mais cette année, c’est Concordia qui est vraiment solide. C’est avec eux que l’on lutte pour gagner le provincial.
I.C. : Quels sont vos objectifs d’ici à la fin de la saison ?
M.P. : En étant premier, l’objectif est de gagner chaque jour sur l’île de Montréal. Le tournoi se déroule sur trois jours. On veut toutes aller les chercher, surtout les deux premières. Cela nous nous assurerait ainsi la victoire.
I.C. : Comment se portent les filles ?
M.P. : Ça fait des années que nos filles se battent contre Montréal. Encore cette année, parmi les quatre équipes que compte le circuit, c’est la meilleure. À Bishop’s, notre joueuse Alexandra Pelletier, qui avait dominé à Québec, a dû se contenter de deux deuxièmes places consécutives. Le bilan est identique en ce qui a trait au classement par équipe en fin de semaine. Au classement général, nous sommes deuxième, même si on commence à s’éloigner de la deuxième place.
