Capsule historique : Les huit musées de l’Université Laval

Avant le PowerPoint et les cours en ligne, les professeurs de l’Université Laval enseignaient avec des collections muséales. Au XIXe siècle, les musées ne sont pas encore des endroits calmes où les mains baladeuses sont proscrites. Ce sont plutôt des lieux d’enseignement où les animaux empaillés et les vestiges archéologiques sont manipulés et étudiés.

En 1806, le Séminaire de Québec met sur pied un premier musée scientifique pour offrir un enseignement pratique à ses étudiants. Il s’agit du premier musée canadien, auquel s’en ajouteront d’autres, à commencer par un cabinet de physique et un musée de zoologie.

Comme plusieurs universités nord-américaines, la jeune Université Laval possède son lot de collections scientifiques dédiées à l’enseignement. Quelques années après sa fondation, l’institution comprend huit musées consacrés à diverses sciences dont la botanique, l’ethnologie et la médecine. En bonne université catholique, l’UL possède son musée religieux.

Au début du siècle suivant, avec les avancements de la science et de la technique, les musées pédagogiques deviennent désuets. Le besoin de locaux, conséquence de la croissance de la population estudiantine, pousse les collections à la remise. Au moment où l’Université s’installe à Sainte-Foy, dans les années 1960, la majorité de ses collections restent au Séminaire et d’autres prennent le chemin de la réserve du Casault.

Auteur / autrice

  • Kim Chabot

    Journaliste culturelle dans l’âme et historienne de formation, Kim est passionnée par la littérature, les arts visuels et le théâtre. Elle aime découvrir de tout, des grands classiques aux projets artistiques de la relève. Pour elle, les scènes de l’Université Laval et de la Ville de Québec sont des gros terrains de jeux aux possibilités infinies. Elle nourrit aussi un grand amour pour la langue française, au grand dam de ceux qu’elle reprend inlassablement pour des « si j’aurais ».

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