Les étudiants de l’Université Laval iront voter, du 23 au 30 novembre, à propos de l’affiliation nationale de la CADEUL à l’Union étudiante du Québec (UEQ).
Non seulement une association nationale sera créée si les étudiants votent pour l’affiliation à l’UEQ, mais le gouvernement du Québec aura, face à lui, un interlocuteur de taille. En chiffres, ce sont 100 000 membres de plusieurs universités qui formeront cette association nationale.
L’UEQ va ainsi redorer le blason du mouvement étudiant universitaire en se présentant sérieusement à la table des décisions, en portant des revendications fondamentales, déterminées par les étudiants eux-mêmes !
L’idée d’un regroupement national, c’est de peser lourd dans la balance. Pour permettre de monter les revendications des étudiants du campus jusqu’au bureau du ministre de l’Éducation. C’est essentiel. Cette tâche n’est pas banale et elle doit être faite, pour faire avancer nos revendications et nos projets.
Seule, la CADEUL peut faire avancer jusqu’à un certain niveau ses revendications. C’est difficile, et souvent, la voix des étudiants de l’Université Laval n’est pas entendue réellement où ça compte.
Avec l’UEQ, c’est possible. C’est possible, parce que le mouvement est plus grand, plus organisé et a une ampleur considérable. Pour influencer les décisions politiques, il vaut mieux être bien préparé et avancer des arguments solides et pertinents. Les politiciens ne nous écouteront pas pour nos beaux yeux bleus ! Les étudiants doivent former une franche majorité d’étudiants qui va peser lourd dans la balance, venu le moment de prendre une décision.
D’autant plus que ce projet d’union des étudiants permettra de créer une structure indépendante et transparente qui produira de la documentation par rapport aux enjeux qui touchent les étudiants du Québec.
Bien souvent, les enjeux étudiants se ressemblent d’un campus à l’autre et la création de l’UEQ permettrait d’être plus efficace pour régler les dossiers les plus importants.
Une nouvelle association nationale comme l’UEQ permettrait non seulement de mettre sur pied et de coordonner de nouveaux projets, mais aussi de garder un œil attentif sur la préservation des acquis des étudiants, comme les prêts et bourses.
Le mouvement étudiant universitaire est mûr pour une organisation solide et respectueuse de l’autonomie de chaque campus. C’est pourquoi le moment est venu d’appuyer en masse et en nombre un mouvement qui va nous rassembler, nous ressembler et nous unir.
Les étudiants du Québec méritent une association nationale pertinente et à l’écoute de ses membres dont la préoccupation principale est de permettre à tous de s’exprimer d’une voix forte et entendue à l’échelle du Québec.
Fini les divisions et l’isolement dans le mouvement étudiant ! Optons pour l’union !