La délégation lavalloise remporte pour une 2e année consécutive les Jeux de Génie. Du 3 au 7 janvier, la compétition qui s’est tenue à l’École de technologie supérieure (ETS) a aussi vu sur son podium Polytechnique et l’Université de Sherbrooke.
Avec 14 podiums pour 20 épreuves, l’Université Laval conserve la coupe des Jeux de Génie. Selon les délégués interrogés, le classement serait assez serré, même si le pointage final n’est pas encore connu. « On a quand même été capables de se démarquer dans les épreuves sportives et académiques », pointe Gabriel Denis, membre de l’exécutif et VP équipement.
Ces jeunes ingénieurs sont particulièrement fiers d’avoir obtenu la 1ère place dans l’épreuve de machine, après être arrivés 3e l’an passé. « C’est la compétition qui vaut le plus de points. Cette année, il s’agissait d’un combat de robots, sur le thème du Seigneur des Anneaux », explique Alexis Jalbert, responsable de cette épreuve. Celui-ci attribue la victoire lavalloise à la préparation et au travail acharné de l’équipe.
Comme toutes les compétitions interuniversitaires, les Jeux de Génie demandent beaucoup de travail et d’engagement de la part des étudiants, même si les épreuves ne donnent pas droit à des cours crédités, comme pour les Jeux du commerce.
« C’est très bien vu par les employeurs. Ils savent que l’épreuve de machine par exemple demande beaucoup de travail et de connaissances acquises », commente Fanny Gosselin, trésorière de la délégation. Selon les étudiants, la force des Jeux réside dans les réseaux tissés avec les autres universités mais également avec les différents partenaires.
« Des jeux d’amour »
Au-delà de la compétition, les délégués lavallois se disent fiers de l’ambiance générale qui règne à la fois au sein de la délégation mais également lors des Jeux. « On a été capables de garder une belle dynamique d’équipe, […] de compétitionner contre les plus grandes universités au Québec en ingénierie et de se garder notre 1ère place », résume fièrement Gabriel.
De son côté, Érika Tanguay-Laflèche, VP commandite, insiste sur l’ambiance saine et d’entraide des compétitions. « On a su gagner en gardant un esprit positif, un esprit d’amour », conclut Alexis.
C’était la 1ère fois depuis 1992 que l’UL remportait deux fois d’affilée la coupe des Jeux de génie, et la 3e fois en 4 ans.