Photo : Louis Eric Charlebois

Jeux de sciences politiques : Victoire lavalloise à Sherbrooke

Pour une 3e année consécutive, la délégation de l’Université Laval a laissé sa marque aux Jeux de sciences politiques en remportant les honneurs. Une victoire dans l’humilité, selon la chef de délégation, Rosalie Côté-Tremblay : valeur qu’elle a su inculquer aux délégués.

« Je crois qu’on laisse quelque chose de bien. On avait plusieurs étudiants de première année et on a mis l’emphase sur les valeurs qu’on voulait qui nous représentent durant la fin de semaine, c’est-à-dire d’être humble », explique Rosalie, qui termine ses études après quatre participations aux Jeux. Après deux victoires successives, pas question de s’enfler la tête.

Reste que l’UL a bien fait dans plusieurs épreuves. Les Lavallois terminent premiers dans les compétitions de discours, d’études de cas, ainsi qu’à l’épreuve sociale. L’UL s’est classé deuxième au quizz et au débat. Elle termine cependant au quatrième rang à l’épreuve sportive de waterpolo. « C’était vraiment une épreuve difficile, mais on a tout donné », laisse tomber Rosalie en riant.

Des Jeux délaissés ?

Pour cette 6e édition, aucune université avait levé le doigt pour les accueillir. Maxim Roy, étudiant à l’Université de Sherbrooke et coordonnateur au sein du comité organisateur, avoue avoir reçu un appel au mois de septembre 2015 l’informant que la tenue des Jeux en 2016 était incertaine.

« On a pris la balle au bond et on a décidé qu’on allait les organiser parce que c’est nécessaire, et on voulait que ça perdure dans le temps », explique-t-il. Il ajoute que l’organisation a représenté un défi considérable en raison du court délai qui séparait l’annonce de la tenue des Jeux et l’événement. À cela, ce sont 8 délégations qui ont pris part aux compétitions. Une participation record, selon Maxim.

Les Jeux de sciences politiques se sont tenus du 15 au 17 janvier à Sherbrooke.

 

Auteur / autrice

  • Jean-Frédéric Moreau

    L’actualité évolue plus vite qu’il n’est capable de la suivre… Et cela l’ennuie parfois. Certes, ce nouveau diplômé en science politique et philosophie ne manque pas de discuter politique autour d’un breuvage houblonné. Épicurien sur les bords, au caractère rationnel, les questions fusent sur tous les sujets. Il troque désormais son micro (il co-animait L’heure juste sur les ondes de CHYZ 94.3) pour l’énergie de la salle de rédaction d’Impact Campus.

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