Photo : Pierre Yves Laroche

FTUL : Improvisation et théâtre éphémère

Ce sont deux heures d’éclats de rire qui ont clôturé la troisième journée du FTUL jeudi dernier. Au Studio T du Casault, on aura pu assister à l’Improvisation de Théâtre éphémère, une idée originale de Barbara Terrisse et Gabriel Bergevin-Estable, tous deux étudiants de théâtre passionnés par l’impro.

Animée et arbitrée par le joueur d’impro Gabriel Arteau et par Ogden Ridjanovic alias Robert Nelson du Punch Club, la soirée n’a pas mis de temps à démarrer. Il faut dire que les joueurs, venus de la Ligue d’improvisation de Québec (LIQ), de la SIT (soirée d’improvisation théâtrale), de la Ligue d’improvisation universitaire (LUI) et même du Conservatoire d’art dramatique, ont aisément pris part au concept.

Photo : Pierre Yves Laroche
Photo : Pierre Yves Laroche

L’improvisation de théâtre éphémère, c’est un match d’impro habituel qui, graduellement, se transforme en pièce de théâtre. Au départ, on respecte les règles classiques de l’impro : thèmes, durée, nombre de joueurs et affrontement entre deux équipes. Puis, une à une, les règles sont levées. À la fin, il n’y a plus qu’un thème qui sert en quelque sorte de point de départ à la pièce.

En l’espace de quelques minutes, les joueurs ont su monter avec habileté une pièce avec des costumes, un scénario bien cousu et un presque décor, tout en conservant l’humour dérisoire et spontané des matchs d’impro.

Vêtue d’un foulard en guise de robe, Fanny incarnait une femme infidèle. Elle trompait son époux dans la section jeunesse d’une bibliothèque avec un mystérieux homme. La pièce se termine comme une enquête policière : le détective privé (André) rassemble tous les intéressés – et les autres – dans une même pièce pour dévoiler le jeu de Fanny à son époux (Paul).

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