Avocats sans frontières : S’impliquer pour faire une différence

Que ce soit par des activités de sensibilisation ou de financement, les membres du comité d’Avocats sans frontières de l’Université Laval travaillent activement depuis maintenant 10 ans à faire une différence dans la vie de gens dans plusieurs pays du monde.

Descendant directement d’Avocats sans frontières Canada dont le siège social se trouve à Québec, la délégation de l’Université Laval organise principalement des conférences et des levées de fond dans le but de faire connaître l’organisation non gouvernementale à la communauté. La tenue d’une soirée vins, pains et fromages jeudi dernier au pavillon Alphonse-Desjardins n’est qu’un exemple des activités proposées.

« On a aussi un programme de recherche dirigé avec la faculté de droit. Ce sont les coopérants sur le terrain comme au Mali, au Guatemala, en Colombie ou à Haïti qui font des demandes de recherche dirigée et ce sont les étudiants qui les font pour les aider dans leurs activités sur le terrain », explique la présidente d’Avocats sans frontières – Université Laval Annabelle Faubert.

Dans la section Axes d’intervention de son site Internet, Avocats sans frontières Canada explique qu’il « contribue activement à la justice et au changement sociétal en luttant contre l’impunité pour les plus hauts responsables de graves violations des droits humains ». Lors des dernières années, l’organisation s’est entre autres impliquée dans le procès de Jean-Claude Duvalier à Haïti et celui suivant le génocide du Guatemala.

« Qu’on amasse des fonds pour qu’elle puisse défendre ces causes dans plusieurs pays, ça fait la différence dans la vie de plusieurs personnes », croit Annabelle Faubert.

« La bataille contre l’impunité, ça a l’air banal, car ce sont des procès qui n’ont pas nécessairement de finalité tout de suite. Sauf que, pour les victimes, de voir qu’il y a une certaine forme de justice, c’est intéressant. Ça leur fait du bien même si la situation ne change pas nécessairement. Les gens du comité veulent faire une différence dans la défense des droits humains à l’international. »

Porte d’entrée

Même si les membres d’Avocats sans frontières – Université Laval ne sont pas amenés à voyager dans d’autres pays, l’ONG offre régulièrement des stages durant l’été. Certains étudiants peuvent donc avoir l’opportunité de vivre une première expérience concrète en droit international.

C’est du moins ce que croit Annabelle Faubert. « Oui, on fait des activités de financement et des conférences, sauf qu’on est aussi en contact avec le siège social. On connaît plus les missions. Ça nous permet de parler avec les gens aussi. Donc oui, s’impliquer dans ce comité-là est vraiment une bonne façon de commencer sa carrière en droit international. »

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