LUI Théâtre d’improvisation UL Crédit Alice Chiche 31 mars 2015

Impro UL: Trois ligues, trois questions

En plein cœur de la période de recrutement des ligues d’improvisation de l’Université Laval, Impact Campus a voulu en savoir davantage sur le processus de sélection des joueurs. Voici donc les réponses des trois ligues à nos questions. 

Quelles sont les qualités essentielles d’une bonne recrue?

La capacité de se mettre dans la peau des personnages, de construire de bonnes histoires et, surtout, de faire rire, sont des critères importants. «Le joueur doit aussi avoir sa couleur à lui, apporter quelque chose de spécial, sa propre petite folie», estime Julien St-Georges, qui entame sa deuxième année dans la Ligue universitaire d’improvisation (LUI). Un bon esprit d’équipe et un certain charisme sont aussi importants, selon Émile Groleau, de la Ligue d’improvisation marginale de l’Université Laval (LIMUL). De plus, ce dernier considère qu’un improvisateur doit être capable de gérer les contraintes et le stress.

Comment faites-vous pour réaliser votre sélection?

Mary-Maude Fournier, de la Ligue d’improvisation dangereuse de l’Université Laval (LIDUL), explique que la sélection dépend surtout des goûts des noyaux, alors que certains recherchent davantage un joueur de type «constructeur», et d’autres, des «puncheux». «On ne remarque pas juste le jeu, mais aussi ce que les gens dégagent, s’ils ont l’air vraiment motivés. Si on sent leur désir de jouer et qu’ils sont à l’aise avec le public, ça compte pour beaucoup», assure la jeune femme.

Julien St-Georges Tremblay ajoute, quant à lui, que l’on reconnaît un bon joueur quand «on peut voir le stress, mais que le plaisir de jouer l’emporte sur la peur».

Comment se prépare-t-on à un camp d’improvisation?

Julien conseille aux aspirants improvisateurs de ne pas trop y penser la veille du camp et de bien dormir. «Écoute des trucs qui te font rire. Essaie de te convaincre que tu vas avoir du fun. Fonce», recommande-t-il. Et pour mettre toutes les chances de son côté, il conseille de porter des joggings noirs, uniforme officiel de tout improvisateur. «Il faut se laisser aller, mais aussi s’assurer de ne pas trop prendre de place, de jouer avec les autres», ajoute Mary-Maude. Enfin, Émile recommande de faire le plus d’auditions possible et d’aller voir une tonne de matchs pour s’inspirer.

Les trois improvisateurs s’entendent pour dire que, bien que l’expérience soit avantageuse, elle n’est pas obligatoire pour se démarquer au sein d’un camp d’improvisation. Ils encouragent donc ceux qui ont envie de se lancer à tenter leur chance et surtout, à ne pas se décourager au premier refus. La plupart des improvisateurs ont dû s’y prendre à plusieurs reprises avant d’entrer dans une ligue.

Il est encore temps de se lancer!

Alors que le camp de la LUI se déroulait le weekend dernier, celui de la LIMUL aura lieu ce jeudi et vendredi. S’il est trop tard pour tenter sa chance dans l’une de ces deux ligues, la LIDUL invite quant à elle toujours les gens intéressés à s’inscrire à l’aide du formulaire disponible sur sa page Facebook. La soirée d’auditions se tiendra le 21 septembre. Une question demeure maintenant : oserez-vous?

Auteur / autrice

  • Cloé Hurtubise

    Je suis une vraie passionnée de culture. Lecture, théâtre, musique, cinéma, nommez-en! Par-dessus tout, j'adore écrire. C'est pourquoi j'ai choisi de devenir journaliste. Je suis donc diplômée en Arts et technologie des médias, option journalisme du Cégep de Jonquière. L'été, j'écris pour le journal de ma ville natale, Chibougamau.

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