L’été nous a donné droit à beaucoup de chaleur et peu de journées pluvieuses lors des derniers mois. Il nous a quitté la semaine dernière et on s’est rapidement souvenu pourquoi il s’agit de la saison préférée de bon nombre de Québécois.
J’ignore si c’est parce que l’automne a le rôle ingrat de succéder à l’été, mais, chaque année, son arrivée me donne un goût amer. Quelle saison déprimante! En plus d’être de moins en moins longues, les journées sont de plus en plus froides.
Il est à se demander si on pourra se promener confortablement à l’extérieur en manches courtes une autre fois en 2016. Il faudra sans doute attendre le fameux été des Indiens, une période venant souvent à la fin du mois d’octobre.
Il y a deux semaines, MétéoMédia prédisait que la température pour l’automne serait au-dessus des normales saisonnières pour plusieurs villes du Québec. Les premiers jours ont été décevants de ce point de vue. Espérons que le vent tourne.
Difficile même à l’école
En plus, sur les bancs d’école, l’automne est synonyme d’examens et de travaux. Les premiers cours de la session, ceux qui se déroulent l’été, permettent une certaine latitude aux étudiants de plusieurs programmes. Le retour en classes après une longue absence se fait généralement en douceur.
L’effet est toute autre lorsque l’automne se pointe le bout du nez. Soudainement, la semaine de mi-session approche, les dates de remises font de même et la pression monte.
Heureusement, l’automne québécois, c’est aussi l’annuelle cueillette de pommes et de citrouilles, le retour de nos séries télévisées préférées, les festivités liées à l’Halloween et les premiers flocons de neige qui font rejaillir des souvenirs d’enfance. Comme quoi chaque chose, aussi désagréable soit-elle, a aussi ses bons côtés.