Les deux formations du club ULaval Ultimate prendront part, cette fin de semaine, au championnat canadien universitaire d’ultimate frisbee qui se déroulera à Montréal. Un résultat déterminant de l’avenir du sport à l’Université Laval estime l’entraîneur-chef, Félix Marceau.
Bien que les deux équipes dirigées par cet étudiant en génie civil au Cégep Limoilou n’aient pas complété l’épreuve Coupe Québec, le 1er octobre dernier, celles-ci ont tout de même confirmé leur présence le weekend prochain au championnat canadien universitaire en remportant le volet qualification du tournoi.
Il s’agissait de la première fois que la formation masculine battait celle de l’Université McGill. « Je suis vraiment fier d’eux. Ils ont bien joué. Je crois qu’on peut s’attendre à de grandes choses de leur part lors du championnat canadien », soutient Félix Marceau.
« Argument béton »
Selon lui, cette compétition est une étape importante dans l’obtention d’un club d’ultimate frisbee à l’université. Il ne s’attend à rien de moins qu’à l’or. Il ne cache pas que cette médaille serait un bon argument pour convaincre les administrateurs de l’intérêt d’une équipe.
« On a un bon bassin de joueurs et je veux démontrer qu’il est possible de mettre sur pied une équipe compétitive. Ultimate Québec a fait beaucoup de développement du côté junior. On a vu une croissance du nombre d’équipes dans les écoles secondaires. Mais, ce qui arrive, c’est qu’après le scolaire, ils arrêtent de jouer. Je veux y remédier », assure-t-il.
Ce que l’étudiant demande à l’université, c’est de reconnaître le statut universitaire de l’équipe. Félix Marceau explique que sans ce statut, il devient difficile d’avoir accès aux installations extérieures et intérieures. Ce qui pose problème lors de la tenue de pratiques.
« On aimerait avoir accès à des terrains dans le secteur pour pratiquer, de poursuivre l’athlète. En ce moment, nous louons un terrain à Saint-Émile. Cela complique les choses puisque c’est loin de Sainte-Foy, où réside la majorité des joueurs. On a des problèmes de transport et d’horaire. »
En étant plus près de l’Université Laval, l’entraîneur-chef confie que le nombre de pratiques augmenterait et, par le fait même, le calibre aussi. Un programme plus soutenu pourrait être mis en place.
« Le but de cette démarche, c’est que le coach puisse se concentrer sur les performances de son équipe sans à avoir à penser à la gestion qui entoure l’équipe », dit-il.
Adversaires de taille
D’ici la reconnaissance des deux formations universitaires, les troupes de Félix Marceau devront s’imposer devant leurs adversaires lors du championnat canadien universitaire. Un défi de taille, concède l’entraîneur-chef qui croit aux chances de ses équipes, spécialement à celle masculine.
« Nous ne connaissons pas l’identité de tous nos adversaires puisque les dernières qualifications sont vendredi, mais je peux déjà m’avancer en assurant que nous avons de très bonnes chances de l’emporter », confie-t-il.
Selon lui, l’équipe du Manitoba sera sans contredit l’ennemi numéro un des Lavallois. Leur style de jeu et leur alignement ressemblent à celui de l’équipe de Québec. Rien à faire rougir le coach du club ULaval Ultimate. « L’équipe est complète et remplie de talent. Je n’ai même pas à me soucier de qui j’envoie sur le terrain, je peux compter sur tous les joueurs pour donner leur 100 % », conclut-il.