Le mot « électrisant » peut résumer à lui seul l’ambiance qui règne au Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal (CEPSUM) lors d’un match opposant les Carabins au Rouge et Or. La partie entre les deux équipes, samedi, en est l’exemple parfait.
Dans les dernières années, j’ai toujours suivi les matchs opposant les deux équipes dans la métropole à la télévision. J’avais donc de grandes attentes pour ma première visite à cet endroit.
Ce qui a d’abord piqué ma curiosité, c’est que le terrain est situé au quatrième étage de son édifice. Normalement, un terrain est situé au niveau du sol, non? Une fois sur place, on comprend mieux. La surface de jeu est située au cœur d’une montagne. Et c’est ce qui fait son cachet. Grâce aux arbres présents aux alentours, la vue est incroyable durant l’automne.
Ne nous faisons toutefois pas de cachette, le Stade TELUS-Université Laval n’a rien à envier au CEPSUM. À Montréal, le nombre de places disponibles dans les estrades est beaucoup plus petit. Et surtout, il n’y a pas d’écran géant permettant de voir des reprises à la suite de jeux serrés.
En deux temps
Je ne pouvais d’ailleurs pas m’empêcher de profiter de mon passage au domicile des Carabins pour analyser le comportement de leurs partisans. Un match serré opposant deux des meilleures équipes au pays est un bon moment pour le faire.
À la mi-temps, avec l’équipe locale en avance, plusieurs spectateurs étaient euphoriques. Ils se seront réjouis trop vite. À la fin du match, avec la défaite de leurs favoris, il était possible de lire la déception sur leur visage. Comme le veut le proverbe, rira bien qui rira le dernier.
Pas de doute! La rivalité est bel et bien présente, autant sur le terrain que dans les estrades.
