La délégation MBA Games de l’Université Laval s’est rendue à Nanaimo, en Colombie-Britannique, à l’occasion de la 30e édition de cette compétition annuelle qui se déroulait du 2 au 4 janvier. De retour à Québec, les Lavallois s’estiment « fiers » du travail accompli après un tournoi chargé.
La 30e édition des MBA Games, organisée par la Vancouver Island University, a tenu toutes ses promesses. La petite délégation lavalloise d’une vingtaine d’étudiants parvenus à faire le déplacement est revenue des terres britanno-colombiennes lessivée, mais satisfaite de son parcours.
Pendant les deux jours de compétitions tous azimuts, l’équipe se levait à 4 ou 5 h du matin. « Même si on était vraiment fatigué, on a vraiment réussi à donner le meilleur de nous même », explique la présidente du comité, Stéphanie Turcotte.
Le jeune groupe termine la compétition avec brio en remportant le titre de meilleure université francophone et celui de meilleure université du Québec, selon les organisateurs. De fait, à l’échelle de toutes les universités, la délégation lavalloise a obtenu des résultats plus qu’honorables. En marketing, elle s’est classée en deuxième position sur la vingtaine de participants. Stéphanie Turcotte, qui a participé à l’épreuve, voit dans ce résultat sa « plus grande réussite ».
En sport, la délégation a pu participer à trois compétitions sur les quatre qui étaient organisées. Les Lavallois ont notamment obtenu de beaux résultats en soccer et en dodgeball, en finissant à la 5e place de ces deux compétitions.
Antoine Audet, qui a participé à la précédente édition, remarque ainsi avoir obtenu « des résultats très semblables, mais avec une délégation qui était de moitié moindre ».
Le cas social : lever des fonds pour la fondation Moose Hide
Reste enfin le volet social, la dernière des épreuves. L’exercice consistait à préparer dans un temps limité un pitch en anglais en lien avec la fondation Moose Hide, pour le présenter ensuite devant un parterre de professionnels. Là encore, la délégation s’en est sortie avec les honneurs en finissant à la 4e place. Surtout, cet exercice visait à ramasser des fonds pour la fondation. En remettant 2000 $, la délégation a ainsi pu contribuer significativement aux gains totaux obtenus.
« C’est une belle fierté pour nous d’avoir quand même remis 2000 $, explique ainsi Antoine Audet, responsable des finances. On était seulement 20 et on a réussi à faire des podiums. Même si on n’était pas l’université qui avait le plus grand nombre de personnes, on est quand même allé chercher des résultats. »
Toujours dans le volet social, les Lavallois ont obtenu une 4e place au spirit.
Le premier exploit : se rendre en Colombie-Britannique
Réussir à financer la venue de la délégation à l’autre bout du pays constituait le plus grand premier exploit auquel étaient confrontés les organisateurs.
« On n’avait pas nécessairement d’appui monétaire comme d’autres universités, explique la vice-présidente marketing du groupe, Caroline Martel. On travaille dessus depuis mai, donc c’est une réussite à la base de s’être rendu, plus que les victoires en soi. »
La délégation a en effet dû procéder à une campagne de sociofinancement via la plateforme La Ruche pour ramasser suffisamment de fonds. « Amener une délégation de 20 personnes à Vancouver, ça prend de l’argent, rappelle Antoine Audet. On a quand même ramassé 3500 $ avec La Ruche. Sinon, on a été cherché différents partenaires privés. Et on a fait beaucoup de financement avec la délégation, on a demandé à chaque personne de s’impliquer. »
Sur l’ensemble des participants, la compétition a été remportée par l’université hôte de Vancouver. Déjà organisatrice de l’événement, elle devrait donc remettre le couvert pour l’édition de l’année prochaine, puisque, classiquement, cette responsabilité revient à l’université victorieuse.