Du 13 au 19 mars derniers, des milliers de Canadiens ont relevé le Défi national Podomètre du Réseau canadien en obésité (RCO). Pour une première année, l’Université Laval a rassemblé une équipe composée d’un peu plus de 80 personnes pour participer à cette compétition amicale interuniversitaire.
Malgré les caprices de dame nature, le groupe d’étudiants de l’Université Laval s’est prêté au jeu de compter son nombre de pas quotidien et de l’indiquer sur une plateforme de comptabilisation. Le but : promouvoir l’activité physique dans la communauté universitaire canadienne.
Au terme de la semaine, une université a été couronnée grande gagnante. Rejointe dimanche soir, avant que le résultat ne soit rendu public, une des organisatrices de l’événement, Janie Allaire, se disait confiante de remporter le volet compétitif, bien que le titre d’université championne ne soit pas le principal objectif.
« On a senti une bonne volonté de la part des participants. On a d’ailleurs organisé une marche sur le campus sur l’heure du midi jeudi dernier. Il y avait une dizaine de personnes présentes, on était bien contents », raconte-t-elle, en indiquant que cette initiative a été saluée par les étudiants.
Onde de choc
Bien au-delà du nombre d’inscriptions ou encore du nombre total de pas comptabilisé en une semaine, c’est l’aspect sensibilisation qui était important pour l’étudiante au Doctorat en nutrition.
« Le nombre, c’est certain qu’on s’était mis un objectif, mais c’est plus ou moins important. Si j’ai réussi à faire changer les habitudes de vie d’une personne, mon objectif est déjà atteint. »
Elle confie que l’activité a fait réaliser à plusieurs personnes la difficulté reliée à l’atteinte de l’objectif quotidien de pas de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada. « Ce sont des petits changements qui peuvent faire toute la différence. De prendre conscience du défi que ça représente, il y a déjà une grosse partie du travail de fait », dit-elle.
Nécessité de changement
La nutrionniste de formation observe quotidiennement les habitudes de vie de la population québécoise et c’est face à cette réalité, parfois difficile à accepter, qu’elle a décidé de s’impliquer dans l’organisation du Défi national Podomètre à l’Université Laval.
« En tant que nutritionniste, on s’aperçoit que les gens sont peu axés sur l’activité physique donc on part de la base pour les motiver, soit en encourageant la marche. C’était super important pour moi d’essayer de transmettre mes valeurs et mon envie de bouger », témoigne Janie Allaire.
Pourquoi la marche : c’est accessible, facile et peu couteux. « C’était primordial de rendre ça le plus facile et le plus fun possible pour que les gens adoptent ces habitudes-là. » Le but ultime : favoriser la santé globale.