La fièvre du basketball s’est emparée de la ville de Québec samedi, alors que les Harlem Globetrotters étaient de retour pour une deuxième année consécutive au PEPS, au plus grand plaisir des familles.
C’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’Anthony Ant Atkinson, Alex Moose Weekes, Tay Firefly Fisher, Carlos Dizzy English et Crissa Ace Jackson, la seule femme du groupe, ont fait leur entrée sur le terrain de l’Amphithéâtre Desjardins-Université Laval. Cette fois, les favoris de la foule n’étaient pas les joueurs du Rouge et Or, mais bien ceux de la célèbre formation les Harlem Globetrotters. Musique entraînante et canon de fumée étaient alors de mise.
Après avoir procédé à une courte présentation des membres de l’équipe dirigée par un ancien Globetrotters, Barry Hardy, l’animateur de la soirée a exposé aux 3265 personnes présentes l’existence d’une ligne supplémentaire sur le terrain, celle du lancer de quatre points, un des éléments distinctifs de l’univers loufoque des Harlem Globetrotters.
Après quelques minutes de réchauffement, les cinq complices ont servi une véritable leçon de basketball à leurs adversaires, les World All-Stars. Agileté, rapidité et précision étaient au rendez-vous.
La fin du premier quart a sonné et déjà les joueurs vêtus de bleu, blanc et rouge disposaient d’une avance considérable. C’est alors que l’entraîneur des World All-Stars a joué sa carte cachée, Cager, un colosse de 7’ 8’’. Bien qu’il a ralenti son adversaire en bloquant plusieurs passes et lancers, Cager n’a pas été en mesure de ramener son club sur le droit chemin.
Avec un peu plus d’une minute à faire à la rencontre, les chouchous de la soirée ont nivelé la marque 86-86 afin de rendre la fin du match plus exaltante. Toutefois, le talent de la troupe de basketteurs de renommée mondiale n’a pas fait défaut. Alors que le cadran indiquait 0 :00, le tableau, lui, démontrait bien la domination des Globetrotters. La marque était alors de 94-88.
Public : un rôle de premier plan
Tout au long du match, les spectateurs ont pris part au spectacle. Tantôt comme figurant, tantôt comme acteur de premier plan, le public a joué le jeu en compagnie des basketteurs. Démonstrations d’habiletés techniques, demandes en mariage et petits sketchs ont ponctué la rencontre entre les deux clubs hors normes.
Les courageux, qui se sont prêtés au jeu, ont eu la chance de repartir avec des objets promotionnels aux couleurs de leur équipe favorite. En marge de la rencontre, tout le public était invité à rester à l’amphithéâtre afin de faire signer leurs dernières trouvailles et discuter avec les athlètes. Une chose est certaine, des centaines de jeunes garderont de ce match des souvenirs impérissables.