L’un des deux rendez-vous importants qui empêchent Denis Brière de se présenter au débat des candidats à la course au Rectorat ce mercredi est la visite de l’ambassadeur du Japon au Canada, M. Kaaoru Ishikawa, sur le campus. La rencontre vise à créer un partenariat d’échanges d’étudiants et de professeurs entre l’Université Laval et des universités japonaises.
David Rémillard
Contacté lundi, M. Brière a affirmé ne pas pouvoir déplacer une telle rencontre. « J’ai demandé de changer la date du débat et ça n’a pas été fait », a-t-il déploré. M. Brière doit rencontrer M. Ishikawa à 12h30, question de négocier un partenariat entre l’UL et des universités japonaises, dont celle de Kyoto. Les programmes d’échange existent déjà depuis plusieurs années entre le Japon et le Canada, mais des lacunes ont été observées dans la préparation des étudiants japonais, qui trop souvent, arriveraient sans maîtriser le français.
La solution envisagée est l’envoi de professeurs de français québécois au Japon, qui devront apprendre les rudiments de la langue de Molière aux étudiants participant à des échanges avec l’Université Laval. « On avait l’impression d’être des universités anglophones », a expliqué M. Brière. Les étudiants japonais auront donc une formation avant leur départ, en plus de profiter des cours d’été déjà en place pour l’intégration des étudiants étrangers. « On fait pareil avec la Chine », de confier M. Brière.
Quant aux étudiants lavallois qui quitteront vers les terres nipponnes, l’apprentissage du japonais fait déjà partie des programmes de langues, assure le recteur.
Par ailleurs, le recteur doit participer à une rencontre statuaire mercredi, pour procéder à la nomination d’un nouveau doyen. La faculté n’a toutefois pas été précisée.
Crédit photo : Courtoisie Ambassade du Japon au Canada