Pour la 17e année consécutive, la guignolée étudiante aura lieu le 29 novembre prochain sur le campus de l’Université Laval. Cet évènement vise à récolter des fonds dans le but de venir en aide aux étudiant(e)s en situation de précarité.
Un texte de Hugo Tetu
Lors de cette journée, des bénévoles se trouveront devant les différents pavillons de l’UL munis d’une tirelire officielle permettant de récolter les dons des passants. 100 % des fonds récoltés pendant la guignolée serviront à financer les actions solidaires de la Table du pain.
La Table du pain est un organisme mis en place en 2002 à l’initiative du Bureau de la vie étudiante. C’est un comptoir alimentaire a lieu tous les mercredis entre 11h et 13h au pavillon Ernest-Lemieux. Cet organisme offre un double soutien aux étudiant(e)s qui fréquentent l’endroit. Tout d’abord, ce soutien financier permet d’avoir de quoi se nourrir pour la semaine. Puis, c’est également un soutien humain, car c’est l’occasion pour les gens de se rencontrer, d’échanger et donc de créer du lien social. « La Table du pain est un moyen de donner de la nourriture aux personnes qui en ont besoin, mais cela permet aussi d’échanger avec les gens, de se faire des amis et de les conseiller si besoin », explique Rosie Kasongo, organisatrice de la guignolée de cette année.
L’événement se déroulera en deux temps. Il y a dans un premier temps la guignolée du café du commerce qui a lieu du 15 novembre au 15 décembre. Elle consiste en la mise en place de tirelires au sein des différents commerces présents sur le campus. Puis, il y aura la journée de la grande guignolée le 29 novembre prochain.
Une précarité alarmante
En 2017, la Table du pain s’est fixé comme objectifs lors de la guignolée d’arriver à mobiliser 150 bénévoles et à récolter 5500 dollars. « On espère vraiment parvenir à nos objectifs, d’ailleurs l’inscription pour les bénévoles sera possible jusqu’au jour même », explique Rosie Kasongo. La guignolée est la principale activité de financement de la Table du pain et c’est ce qui explique l’importance accordée à cette journée par son organisatrice: « chaque année, la Table du pain permet de venir en aide à plus de 600 personnes et la guignolée se trouve être notre première source de financement ».
Au-delà des statistiques, ce chiffre avancé par Rosie Kasongo relève une réalité criante, qui est celle où une part importante d’étudiant(e)s sont aujourd’hui touchés par la précarité.