Photo : Facebbok de SPOT-UL

Collecte de tampons au Vandry

Cette semaine, les 26, 28 et 29 mars, des étudiant(e)s récolteront des produits d’hygiène féminin au pavillon Ferdinand-Vandry pour des femmes vivant dans des situations de précarité. La récolte est une initiative de SPOT-UL et du comité de santé sexuelle et SIDA de l’IFMSA-Québec. « En plus de la collecte, nous voulons aussi sensibiliser les gens sur le fait que c’est un droit pour les femmes d’avoir accès à des produits d’hygiène », explique l’une des organisatrices, Yasmine Nadifi.

L’an passé, l’initiative a permis d’amasser 500$ de dons, seulement à l’Université Laval. Cette fois-ci, les organisatrices, Florence Laroche et Yasmine Nadifi, se sont mis la barre plus haute. Elles ont comme objectif de récolter 1000$. Sur leur page Gofundme, elles étaient d’ailleurs déjà rendu au tiers de leur objectif, avant même que leur campagne ait officiellement commencé.

Il sera aussi bien entendu possible de directement donner au kiosque des tampons, des serviettes sanitaires et des protèges-dessous. « Au début, on voulait aussi récolter des coupes menstruelles, mais on a sondé les organismes à qui on donne, et ils nous ont dit que les femmes en situation précaire appréciaient moins », précise Florence. Elle souligne qu’il demeure possible d’en donner, mais les organisatrices ont fait valoir qu’elles n’en achèteraient pas comme le produit n’est pas très recherché.

Florence et Yasmine sont toutes deux étudiantes en médecine à leur deuxième année. Yasmine s’implique auprès de la section québécoise de l’International Federation of Medical Students’ Associations (IFMSA) alors que Florence fait partie du comité de la Clinique communautaire de Santé et d’Enseignement, SPOT-UL.

« L’idée est vraiment partie l’an passée d’un vidéo qu’on avait vu sur internet, se rappelle Yasmine,  puis on a décidé de joindre nos forces ensembles comme on a des intérêts communs. » Leur alliance leur permet aussi d’être plus visibles et d’aller chercher un plus grands nombre d’étudiants.

Déjà, le projet de collecte s’est répandu dans la province. Il est maintenant implanté dans quatre autres universités.

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