Philippe Dubois, président du Parlement francophone des jeunes d'Amériques en ouverture des activités au pavillon Laurentienne - Photo : Courtoisie, PFJA

93 jeunes réunis autour de la francophonie pour le PFJA

Depuis le 8 juillet et jusqu’au 15, à l’Université Laval (pavillon La Laurentienne) et à l’Assemblée nationale majoritairement, se déroule le Parlement francophone des jeunes des Amériques (PFJA). Des jeunes venus d’Amérique du Sud, des Antilles, des États-Unis et du Canada se rencontrent afin de créer des liens et de dynamiser la culture francophone à travers trois volets: l’action citoyenne, les médias et le débat parlementaire. Des conférenciers de renom, comme Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice française, animeront divers entretiens pour ponctuer les ateliers organisés.

Le but de cet événement va bien au-delà des activités de réseautage et des mises en situation parlementaires, selon le président Philippe Dubois, étudiant à la maîtrise de l’Université Laval. « Créer des liens durables avec des jeunes francophiles souvent issus de milieux où cette langue est minoritaire et de les réunir, explique-t-il, ça les motive à retourner dans leur communauté et à continuer à mettre en place des projets, promouvoir la langue, la culture, etc. »

Les membres du cabinet qui coordonnent les activités avec le Centre de la francophonie des Amériques, soit le président du parlement, trois présidents de commission et trois secrétaires de commission ont été choisis parmi d’anciens participants du premier PFJA à Toronto en 2014. 

Le volet parlementaire est inspiré des structures des Nations Unies et de l’Union européenne. Chaque député représente un territoire et simule un travail parlementaire, résume le président. Le volet média est encadré avec ICI Québec (Radio-Canada) et créera du contenu en lien avec les activités parlementaires et citoyennes de la semaine. Le volet citoyen, supervisé par des cadres de l’Université Saint-Paul à Ottawa, vise à faire interagir différents jeunes impliqués au niveau communautaire avec les parlementaires et médias à travers l’élaboration de projets de loi.

Ces derniers ont pour thématiques: la liberté d’expression, l’éthique en société, l’environnement. Ce sont des sujets qui se veulent confrontant afin de faire interagir les trois volets. Ils restent fictifs, certes, mais « ils ont une grande valeur pédagogique, surtout dans le contexte des activités », selon le président. Les conférences du matin sont diffusées en direct sur le site, vous pouvez y participer de manière physique en précisant un statut sur l’événement, selon le site internet.

Cet événement se déroule en parallèle de la 44ème session annuelle de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui réunit 350 députés et secrétaires généraux internationaux, « ce qui permet de favoriser de meilleurs lieux d’échanges avec des parlementaires francophones et francophiles », selon monsieur Dubois.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada, qui porte de nombreuses controverses, fera une allocution le mardi 10 juillet pour l’ouverture officielle. Le président du PFJA indique que « les participants sont heureux de la venue de la représentante de la Francophonie » et ne commentera pas davantage.

Site de l’évènement

Programmation et conférences

 

 

Auteur / autrice

  • Alice Beaubien

    Les photo-reporters m'ont donné la passion du journalisme quand j'étais ado. Plus tard, j'ai fait du graphisme pour le journal étudiant du cégep Limoilou et j'ai ensuite commencé à écrire en commençant par des critiques d'art. J'ai développé ma plume dans cette section en arrivant à l'université. . Je scrutais aussi attentivement le travail de mes prédécesseurs et des journaux concurrents de manière régulière. . Un jour, j'ai décidé de me donner les moyens d'avoir ce poste alors j'ai pris un travail à temps partiel pour me payer un boitier plus décent et j'ai pris un café avec une ancienne pour avoir des conseils de qualité. . Deux semaines après avoir commencé, j'ai décidé de prolonger d'une session mon cursus en Design Graphique, car j'aimais trop mon travail. . En une semaine, les assignations varient de l'actualité étudiante sur le campus, des spectacles ou expositions ou encore du sport ou des rassemblements sociaux, c'est très stimulant pour l'âme et l'oeil. . Ah pis, c'est Alice B.E.A.U.B.I.E.N comme le métro à Montréal ou son cinéma. 😉

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