Dans la soirée du 29 août dernier, la tournée SiriusXM débarquait à l’Impérial avec une programmation étonnante (David Giguère, Malajube, Galaxie et Loco Locass ). Juste avant le spectacle, le bassiste Mathieu Cournoyer et le drummeur Francis Mineau de Malajube ont accordé une entrevue à Impact campus.
Sébastien Blondeau
« Ça fait déjà dix ans qu’on joue en- semble ? Faut fêter ça ! » En effet, c’est à la fin de l’été 2002 que Malajube a fait ses premiers pas (sous un autre nom toutefois, mais tout y était pour former ce que l’on connaît d’eux aujourd’hui). Francis explique que le groupe s’appelait d’abord Géraldine pour ensuite devenir Étienne d’Août, ce qui aura valu le titre de ce morceau bien connu. « En plus, on chantait en anglais, ça a pas rapport», continue-t-il en fredonnant des airs de chansons que per- sonne n’a entendues. En 2004, Le compte complet paraît et propulse les quatre musiciens, enfin sous le nom de Malajube. Une décennie plus tard, le groupe achève lentement mais sûrement sa tournée avec le sentiment d’avoir mûri. «Avec Trompe-l’œil, on s’est comme un peu trop brûlés », explique Mathieu. «On revenait d’une tournée d’un mois et demi, on restait ici un jour et on repartait un mois encore». Avec l’âge, les membres se sont assagis. Ils aèrent maintenant leurs tournées et ne partent jamais plus que deux semaines à la fois. « On s’entend mieux aussi comme ça, dans le band. Y’ a moins de chicane », ajoute-t-il.
Si leurs relations semblent saines, c’est peut-être parce que chacun des membres développe un projet personnel. D’ailleurs, ceux et celles qui appréciaient Jacquemort seront heureux de lire que Thomas Augustin (claviériste) remet ce groupe sur les rails.
Malgré tous ces défis qui les tiennent occupés, pouvons-nous nous attendre à un prochain album de Malajube dans les prochains mois? « On aimerait çasortirundix-poucesavecdeux chansonsquisontpassortiessur La Caverne. Faut juste prendre le temps… On va essayer de l’avoir