Des partisans de la hausse sont toutefois déçus sur le campus de l’Université Laval. C’est le cas de Mathieu Loiselle, étudiant en administration à l’Université Laval, qui estime qu’abolir la hausse en début de mandat «est irresponsable». Selon lui, il serait plus logique pour Pauline Marois de réaliser des États généraux sur le financement de l’éducation postsecondaire avant de prendre une décision. «C’est un moyen précipité», juge-t-il. Même son de cloche de Justin Lefebvre, vice-président aux Communications à l’Association des étudiants en génie mécanique. «C’est dommage», lance-t-il d’entrée de jeu concernant l’élection du PQ. Selon lui, les universités auraient grandement profité d’une hausse. «Il y aurait plus de budget pour l’enseignement, plus de budget pour les projets», croit-il. «À court terme on va payer moins cher, mais le problème est à long terme». Il serait toutefois surprenant de voir les étudiants en faveur de la hausse sortir dans les rues pour manifester leur mécontentement, ajoute M. Lefebvre. «Personne ne va sauter dans les murs. Les étudiants en science et génie ne sont pas super engagés. Le monde est un peu neutre».
David Rémillard