Ce tout premier photo-reportage signé Impact Campus illustre certains des endroits fréquentés par les gens souffrant d’instabilité résidentielle dans la ville de Québec. À la recherche de chaleur et d’espoir, les sans-abri trouvent refuge où ils le peuvent et où le réconfort est au rendez-vous. Pour tout comprendre de cette dure réalité, lisez l’article de notre journaliste Maude Rodrigue: L’instabilité résidentielle en période de froid: Interrompre la «roue qui tourne»!
Portrait d’un camelot pour La Quête, le magazine de rue de Québec.
Construit en 1930, un tunnel de chemin de fer, d’une longueur de 1,6 kilomètre et à 100 mètres de profondeur, passe sous la ville de Québec. S’étendant du boulevard Charest Ouest jusqu’à l’anse au Foulon, près du fleuve Saint-Laurent, ce tunnel ferroviaire est également devenu un lieu de refuge pour plusieurs sans-abri.
En opération depuis 1983, Lauberivière sera relocalisé d’ici deux ans. Sa capacité passera ainsi de 88 à 149 lits.
Le centre d’hébergement Lauberivière a mis en place une nouvelle ressource afin de pallier le manque de place dans son établissement: il s’agit de Crépuscule, espace comprenant quinze lits pliables déployés lorsque l’achalandage est plus important.
Le Réchaud, un local attenant à l’hébergement Lauberivière a été ouvert une fois de plus cette année. Du 1er décembre jusqu’au 1er mars, il permet aux personnes en situation d’instabilité résidentielle de demeurer au chaud dans un local tout en buvant un peu de café. Une moyenne de 26 personnes fréquentent le Réchaud chaque nuit.
Même si elles ne sont « pas visibles », Éric Boulay, directeur général de l’Auberivière, mentionne que les conséquences psychologiques de la pauvreté « sont aussi tragiques » que les conséquences matérielles.
Selon monsieur Boulay, seulement 8% de la population en situation d’instabilité résidentielle vivrait cette problématique de manière chronique.
Lors de nuits très froides, certains sans-abri se réchaufferont en se couchant sur des trappes d’aération dans les rue de la ville.
Le Projet L.U.N.E (Libres, Unies, Nuancées, Ensemble) est un groupe de reconnaissance et de défense de droits sociaux pour les travailleuses du sexe (TDS) et les travailleuses du sexe de rue (TSR).
Situé dans un appartement du quartier Saint-Roch, le Projet L.U.N.E offre un hébergement (drop-in) disponible entre 18h et midi pour les femmes en ayant besoin.
Le Café-Rencontre du Centre-Ville a vu le jour à Québec en 1987 pour contrer la pauvreté du quartier Saint-Roch. Il déborde, encore aujourd’hui, de gens chaleureux.
Le Café-Rencontre offre des repas complets servis du lundi au vendredi aux gens dans le besoin.
Projet réalisé par les résidents du centre d’hébergement de l’Armée du Salut, qui est une autre ressource disponible depuis bientôt 130 ans pour redonner l’espoir aux gens qui en ont besoin.
La YWCA est un abri sécuritaire et réconfortant accueillant près de 300 femmes en difficulté par année. L’endroit a été rénové il y a quelques années et offre maintenant des chambres très lumineuses et modernes.
L’un des nombreux espaces communs et réconfortants offerts aux femmes fréquentant la YWCA.