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Le local de l’Association des parents-étudiants visé par un acte de vandalisme

Mardi, l’Association des parents-étudiants de l’Université Laval (APÉtUL) a été victime d’un acte inacceptable à son local. Sur la vitre de ce dernier, il était écrit «#BadDecision», des mots blessants et évocateurs de plusieurs préjugés à l’égard des parents-étudiants.

Selon l’APÉtUL, l’inscription «#BadDecision» rappelle que «pour une partie de la population étudiante, avoir des enfants est synonyme de manquer de jugement ou d’être irresponsable».

L’association ajoute que ces préjugés contribuent à dévaloriser les efforts au quotidien des parents-étudiants, en plus de contribuer au sentiment d’exclusion que plusieurs ressentent.

«Cette inscription montre qu’il reste du travail à faire pour briser les préjugés et travailler pour l’inclusion de toutes les réalités au sein de la communauté universitaire», a écrit l’APÉtUL sur sa page Facebook.

La porte-parole de l’Université Laval, Andrée-Anne Stewart, a confirmé qu’une enquête a été ouverte à la suite des actes de vandalisme posés dans le local de l’APÉtUL. Elle tenait à ajouter que «les gestes de cette nature sont inadmissibles dans notre établissement».

La présidente de l’APÉtUL, Ndeye Dieynaba a aussi réagi via le compte Facebook de l’association. «Je dirai à la personne ce message: être parent-étudiant n’est pas une décision, c’est un choix de vie et heureusement pour notre société, il y a encore des femmes et des hommes qui sont très fiers d’être des parents-étudiants. Merci aux mamans et aux papas étudiants qui font avancer le monde, la science, la culture, bref : la vie».

L’Association n’a pas voulu commenter davantage, désirant simplement souligner qu’il s’agit d’un acte isolé, mais que c’est aussi la preuve que la situation des parents-étudiants est méconnue.

À l’Université Laval, c’est 19 % à 23 % des étudiantes et étudiants qui sont des parents-étudiant(e)s, ce qui représente environ 8 500 personnes.

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