Photo: Julie-Anne Perreault

Quand laideur devient beauté

L’art urbain de Québec est un monde grandissant et sa pratique devient de plus en plus populaire. Quelques artistes participent à l’embellissement de notre belle Capitale-Nationale et redonnent vie au béton de nos bons vieux viaducs. Curieux de nature, Impact Campus a creusé pour découvrir qui se cache derrière ses nombreuses fresques colorées, et Phelipe Soldevila est le premier artiste qu’on vous fait découvrir.  

Phelipe Soldevila

Rémi est le nom qu’il donne à son personnage à lunettes qui se trouve sur la plupart de ses oeuvres de rue (Photo: Julie-Anne Perreault)

« L’œuvre qui me rend le plus fière? Elle n’est pas encore faite », rigole le jeune artiste.

Déjà, depuis 13 ans, l’artiste de rues et peintre professionnel Phelipe Soldevila embellie la ville à grand coup de fresques colorées et d’arrangements de couleurs complètement éclatés. Quelques unes ont déjà été détruite, mais il est possible d’en observer plusieurs sous l’autoroute Charest-Est.

(Photo: Julie-Anne Perreault)

Son style, facilement reconnaissable, parsème de pur bonheur certains des plus grands murs de la ville. « Après avoir vu d’autres œuvres dans la rue, j’ai trouvé ça vraiment impressionnant, et ensuite c’est devenu une obsession », ajoute Phelipe.

Fresque double-murale dans la cour arrière de l’École Saint-Jean-Baptiste
(Photo: Julie-Anne Perreault)

L’artiste produit également des toiles, qui n’ont selon lui rien à voir avec ses fresques. En 2018, il a présenté « Peinture au volant ». Rassurez-vous, il ne s’arrête pas à chaque feu rouge pour donner un coup de pinceau, c’est pour lui un état d’esprit …

« Quand tu conduis tu vois vraiment plus de territoire, je vois des murs sans arrêt, des canevas de libres. Je vois des idées de création, de personnage, je vois cette infinité ».

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