Après presque deux mois d’attente d’une réponse de la part de l’Université Laval, la CADEUL a entrepris de grands moyens pour tenter d’interpeller l’administration jusqu’à ce jour silencieuse en ce qui a trait au dossier de la baisse des loyers des cafés étudiants et des concessions alimentaires d’initiative étudiante. Pour réitérer sa position, l’association a lancé la campagne Sauvons nos cafs’ et cafés.
En novembre dernier, la CADEUL a fait parvenir à l’Université Laval une lettre, lui expliquant les tenants et aboutissants de l’enjeu des loyers, qui, aux dires de l’organisation étudiante, met en péril la survie de certains cafés étudiants.
Mais depuis c’est silence radio, comme le raconte la présidente de la CADEUL, Laurence Vaillancourt. «On a reçu un accusé de réception de notre lettre. J’ai renvoyé un courriel en décembre pour relancer en mentionnant que si nous n’avions pas de réponse, des mesures additionnelles seraient prises en janvier. On a donc lancé la campagne aujourd’hui, le 14 janvier», précise-t-elle.
#ByeBail
Ainsi, en lançant sa campagne Sauvons nos cafs’ et cafés tout en interpellant toute la communauté étudiante de premier cycle par courriel, la CADEUL espère surtout faire bouger les choses.
«On veut inclure les étudiants et les étudiantes dans notre campagne, parce que la demande vient beaucoup des associations étudiantes. Il faut montrer l’importance des concessions alimentaires sur le campus», rajoute Laurence Vaillancourt.
Elle incite d’ailleurs les intéressés à montrer leur solidarité envers le mouvement, en utilisant le mot-clic #ByeBail.
«On veut faire comprendre à l’Université Laval qu’on est ouverts à la discussion. Ça commence à bouger sur le terrain et tout le monde attend des réponses.» -Laurence Vaillancourt
Aux cycles supérieurs, l’AELIÉS appuie également la CADEUL dans la campagne qu’elle mène auprès de l’université. Son président, Nicolas Pouliot, s’est en effet dit «déçu du silence de l’administration universitaire». En tant que propriétaire du café Fou AELIÉS, l’association étudiante se sent elle aussi affectée par la situation.
De son côté, l’Université Laval soutient que «des discussions ont cours avec la CADEUL depuis plusieurs mois et [que] des rencontres seront planifiées prochainement afin de poursuivre le dialogue. Nos canaux de communications sont également ouverts avec tous nos partenaires impliqués dans l’offre de services alimentaires», ajoute-t-on par courriel.
Rappelons que la demande initiale et «idéale» de la CADEUL constitue en l’abolition complète du loyer pour les cafés étudiants.
Crédit photo : Cécilia Foissard