La situation financière de plusieurs membres de la communauté universitaire devient de plus en plus précaire. L’Université Laval a donc décidé d’ouvrir un fonds d’urgence d’un demi-million de dollars pour ses étudiants et étudiantes.
Le montant alloué sera évalué en fonction de chaque situation ainsi que des prestations gouvernementales déjà annoncées. Les étudiants pourront toucher une prestation allant jusqu’à 1 500 $. Un formulaire de demande est présentement disponible sur le site du Bureau des bourses et de l’aide financière (BBAF). Le directeur du BBAF, Francis Brousseau assure que : « les fonds sont déjà disponibles, et les premiers versements seront remis aux étudiants dans le besoin dans un délai visé d’une semaine suivant la réception de la demande. Des membres du personnel, en télétravail, assurent le suivi des demandes et visent un traitement accéléré de ces dossiers prioritaires ».
L’Université Laval, sa Fondation et les associations étudiantes, la CADEUL et l’AELIES, poursuivent par ailleurs leurs démarches pour bonifier la capacité financière du Fonds consacré à cette initiative, soit le Fonds d’urgence Covid-19.
Selon Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes à l’international et à la santé, l’aide financière permettra d’alléger le stress de plusieurs membres de la communauté universitaire. Une sorte de répit et de coup de pouce pour terminer la session un peu plus sereinement. « Nous sommes sensibles à ce que vivent présentement nos étudiantes et étudiants. Plusieurs d’entre eux ont perdu leur emploi dans les derniers jours et ont de la difficulté à subvenir à leurs besoins immédiats », poursuit-il.
La rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, sollicite, quant à elle, les grandes institutions financières dans l’espoir d’une coopération qui aiderait les étudiants à se remettre sur pieds. « Nos étudiantes et nos étudiants vivent des heures très difficiles et la mise en place rapide de programmes de microcrédit pourrait être déterminante dans leur capacité à mener à bien leurs études, pour ensuite contribuer à la relance de notre société qui en aura grand besoin. »
