En septembre dernier paraissait en librairie le dernier essai du philosophe Alain Deneault : Bande de colons, une mauvaise conscience de classe. Son auteur y déboulonne entre autres le mythe d’un Canada angélique aux prétentions de chef de file à l’international en matière des droits de l’Homme et présente les origines troubles d’un pays aux motivations qui profitaient (et profitent encore aujourd’hui) exclusivement à un petit nombre d’individus privilégiés. Le philosophe opère une distinction majeure entre le colonisateur et le colon en exposant les rôles qu’ont portés jadis les acteurs de la colonisation. Les responsabilités historiques de chacun y sont réévaluées et c’est avec un regard nouveau et plus précis que l’on pourra ensuite aborder les enjeux actuels.
Par William Pépin, journaliste web
C’est avec gentillesse qu’Alain Deneault a accepté mon invitation à un entretien autour de Bande de colons, une mauvaise conscience de classe. Le thème du livre est selon moi d’une importance capitale en ceci qu’il nous permet de faire table rase de plusieurs mythes et de fausses idées reçues qui entourent la naissance du Canada, mais également de réévaluer les responsabilités partagées par les différents acteurs de l’histoire. Monsieur Deneault et moi avons abordé plusieurs thèmes qui constituent son ouvrage comme la colonisation, le démantèlement du Canada, la souveraineté (pas forcément celle du Québec…), les multinationales et notre capacité en tant que citoyen.ne à se mobiliser. Je tiens encore une fois à remercier mon interlocuteur pour ses réflexions éclairantes qui, j’en suis sûre, le seront tout autant pour vous.
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Crédits photo : Asclepias