© Sarah-Ève Hallé, Jérémie Pleyers

Une 50e édition de la SAAC réussie !

Samedi 18 janvier, Impact Campus s’est rendu au Centre de foires d’ExpoCité pour la Semaine de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Consommation (SAAC), un évènement annuel organisé par les étudiant.es de l’Université Laval. Nous y avons rencontré le président, Gabriel Dusablon, étudiant en agroéconomie et Jérémie Pleyers, adjoint aux communications et étudiant en science de la consommation.

 Par Camille Sainson, journaliste multiplateforme

Plus grand salon 100% étudiant au Canada, la SAAC fête cette année son cinquantième anniversaire pour le plus grand plaisir des habitué.es. Avec une équipe composée de 25 membres du comité exécutif, épaulée par 110 à 120 étudiant.es supplémentaires, la préparation débute dès 5 heures du matin le lundi pour aménager le site. « Chaque jour, environ 50 personnes participent au montage », explique Gabriel Dusablon, et environ une dizaine de volontaires reste la nuit pour s’occuper des animaux. Cette mobilisation, que Jérémie Pleyers qualifie de « 100% bénévole et 100% volontaire », est cruciale pour assurer le succès d’un évènement qui attire près de 8 500 visiteur.euses.

© Sarah-Ève Hallé, Jérémie Pleyers

Les objectifs de l’évènement

Le salon vise avant tout à rendre l’agroalimentaire accessible à toustes. « La vulgarisation est notre mission principale », souligne le président de la SAAC. L’objectif est d’expliquer des concepts complexes, souvent méconnus, pour permettre au public de mieux comprendre leurs choix alimentaires. Le salon est également un tremplin pour les étudiant.es en agronomie, leur offrant une expérience pratique et formatrice, mais également l’opportunité de partager leur passion auprès d’un large auditoire. Le vendredi, premier jour d’ouverture, la plage horaire de la matinée était d’ailleurs réservée aux écoles pour des visites guidées spécialement adaptées aux enfants !

Un choix d’exposant.es varié et rigoureux

Le salon compte environ 75 exposant.es cette année, en augmentation par rapport aux années précédentes. Leur sélection vise à inclure une diversité de produits et à soutenir « les petites entreprises innovantes », affirme Gabriel Dusablon. Certain.es exposant.es sont des habitué.es de l’évènement : la cidrerie À l’orée du bois revient chaque année depuis déjà près de onze ans et la brasserie Cru d’abeille, présente depuis déjà trois ans reconnaît que la SAAC « apporte beaucoup de visibilité, leur permet de rencontre les gens, de faire découvrir leurs produits et de les faire déguster » (François Beaudoin).

© Sarah-Ève Hallé, Jérémie Pleyers

Des défis et des innovations

Gabriel Dusablon explique que « la transmission des savoirs entre générations d’étudiants est essentielle », soulignant l’importance de la mémoire organisationnelle. Cette année, de nouvelles initiatives ont été introduites, comme le déplacement de la zone dédiée aux conférences au milieu du parcours qui a accueilli pas moins de 19 intervenant.es ! Le parcours unidirectionnel est également bien pensé ; impossible de tourner en rond ou d’oublier un stand de dégustation, il suffit de se laisser porter pour environ deux heures de visite sans trouver le temps long ! En passant sous la serre, montée de A à Z par les bénévoles, il convient de préciser que toutes leurs plantes ont été cultivées au jardin universitaire Roger-Van den Hende depuis le mois d’août afin d’être toutes prêtes pour l’évènement.

Un budget maîtrisé

Le coût de l’évènement oscille entre 120 000 et 160 000 dollars, financé à 50-60 % par des partenaires. « Nous ne réalisons pas de bénéfices, mais nous couvrons nos frais grâce à une gestion rigoureuse et au soutien des exposants » dont le prix des emplacements finance le reste du budget, précise le président. Pas de profits donc, mais une entrée gratuite et un salon où il fait bon se balader, entre une ferme pédagogique, des serres et un espace où nos palais peuvent savourer de bons produits du terroir.

Cette cinquantième édition est donc plus que réussie, la SAAC a su proposer un évènement riche en découvertes tant éducatives que gustatives. Nous reviendrons avec plaisir l’année prochaine et on vous invite chaudement à en faire de même !

© Sarah-Ève Hallé, Jérémie Pleyers

 

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