Les championnats du monde FIS de snowboard avaient lieu à Québec depuis le 15 janvier et ont pris fin le 27 janvier. En tout, ce n’est pas moins de 6 championnats du monde différents et une multitude d’autres compétitions qui se sont déroulés dans la Vieille Capitale durant ces deux semaines.
Raphaël Bergeron-Gosselin
« La commande était difficile, mais on peut dire mission accomplie », a avoué la vice-présidente de l’entreprise spécialisée dans l’organisation d’événements, Chantal Lachance. Malgré le fait que dame Nature n’a pas toujours été de la partie, on peut dire qu’encore une fois cette année, le Snowboard Jamboree aura fait briller Québec sur la scène internationale. Les attentes sont donc encore élevées pour les années à venir et le comité organisateur en est conscient.
Le Canada à l’honneur
Malgré quelques déceptions, nos représentants canadiens ont su offrir de bonnes performances en majorité. Un total de 4 médailles, dont 2 d’or ont été remportées par les athlètes canadiens.
La meneuse au Championnat du monde de snowboardcross, Dominique Maltais, avait beaucoup de pression sur les épaules, elle qui n’a jamais vraiment bien performé à Québec. Sans mériter l’or, Maltais est tout de même montée sur la deuxième plus haute marche du podium. La seule athlète à avoir devancé l’athlète de Charlevoix est sa compatriote Maëlle Ricker.
De grandes ambitions
Le groupe Gestev, organisateur du Snowboard Jamboree et de plusieurs autres événements d’envergure comme le Red Bull Crashed Ice, profite de cette réussite pour tenter sa chance avec un événement d’envergure.
Gestev a démontré de l’intérêt pour obtenir la présentation des X-Games d’hiver à Québec et d’été à Montréal. Le groupe d’événementiel désire organiser l’importante compétition de sports extrêmes de 2014 à 2016 pour l’hiver et de 2015 à 2017 pour l’été.
Jusqu’à maintenant, Gestev a obtenu le droit de consulter le dossier de candidature et de le remplir avant le 2 avril prochain.
Malgré l’enthousiasme entourant le projet, le maire Labeaume est demeuré assez méfiant. Le coût relié à l’organisation d’un tel événement et l’importante logistique qui y est rattachée sont des facteurs qui le laissent sceptique. « À 15 millions, dans les grands événements, on en fait plusieurs. On fait un Pro-Tour, on fait du ski de fond puis on en fait d’autres », explique le maire de Québec.
Les prochaines étapes pour Gestev sont l’analyse du dossier de mise en candidature et la prise de contact avec les organisations qui pourraient éventuellement être concernées, comme les centres de ski.