Une ambitieuse première

Des étudiants inscrits au baccalauréat en Études internationales et langues modernes de l’Université Laval se sont donnés pour mission de faire connaître leur programme. Comment ? En organisant un colloque provincial réunissant près de 500 personnes à Québec, les 22, 23 et 24 mars prochains, rien de moins.

David Rémillard

L’objectif du Colloque du Millénaire est de rassembler le plus grand nombre d’étudiants de la province sensibles aux enjeux internationaux. Ensemble, avec l’apport de conférenciers et personnalités invitées, l’objectif sera d’en arriver à une réflexion sur un partenariat mondial pour le développement ( 8ième objectif du millénaire de l’Organisation des Nations Unies ( ONU ) ). Un document faisant rapport du colloque sera d’ailleurs envoyé à l’ONU, une fois terminé.

Pas le moyen le plus simple donc pour faire connaître son baccalauréat, la charge de travail étant exigeante pour les organisateurs, tous membres de l’Association des étudiants en études internationales et langues modernes de l’Université Laval ( ABEILL ). Mais le tout en vaut la peine, assurent Sara Di Zazzo et Caroline Aubry-Abel, respectivement directrice et directrice adjointe du Colloque du Millénaire, elles qui travaillent sur le projet depuis
cinq mois.

Les objectifs du Colloque du Millénaire sont multiples. Outre le fait de réfléchir sur les grands enjeux internationaux, l’idée est de donner l’opportunité aux jeunes n’étudiant pas nécessairement en Études internationales de se prononcer sur divers sujets. « À l’instar de notre bacc, le colloque sera vraiment multidisciplinaire », explique Caroline Aubry-Abel.

C’est donc dire que des étudiants ferrés en économie, tout comme des géographes et des sociologues, échangeront ensemble. Le temps d’un colloque, ils vivront la réalité de tous les étudiants inscrits au programme d’Études internationales, dont le cheminement scolaire est basé sur cette multidisciplinarité. « En trois ans, c’est dur de dire avec qui tu as étudié [ en Études internationales ] », tant les cours sont multiples et les domaines d’études variés, renchéri Mme Di Zazzo.

« En général, c’est rare que les étudiants qui organisent des événements comme ça dépassent les barrières de leur programme ». Le Colloque du Millénaire est ouvert à tous, dans tous les programmes d’études. « C’est ça qui fait notre force », ajoute Mme Di Zazzo.

Le Colloque du Millénaire est une première, estime l’ABEILL. Il n’existerait aucun événement du genre dans la province actuellement. « On est partis de rien », expliquent d’ailleurs les deux jeunes femmes.

Pour la première présentation, l’organisation souhaite attirer 450 participants en plus des invités. « On a invité des gens de toutes les universités du Québec », précise Mme Di Zazzo.

Grosses pointures

Sara Di Zazzo et son équipe ont notamment réussi à mettre le grappin sur Jean-François Lépine, journaliste et animateur de l’émission Une heure sur terre diffusée à Radio-Canada. Ce dernier agira à titre de président d’honneur de l’événement. M. Lépine prononcera un discours d’ouverture le vendredi 22 mars, en soirée.

Outre Jean-François Lépine, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, donnera une conférence samedi, tout comme Safwat Ayub, ex-ambassadeur d’Égypte au Canada et fondateur du Forum Nord. D’autres invités sont à confirmer au cours des prochains jours.

Horaire
Vendredi 22 mars : Cocktail d’ouverture et discours inaugural de Jean-François Lépine.
Samedi 23 mars : Journée d’ateliers et de conférences
Dimanche 24 mars : Plénière, table ronde et fin du colloque

Coût : 60 $
Ouvert au public.

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