Après les festivités du 400e, qui ont prouvé, à qui en doutait, que la ville de Québec constitue un riche vivier d’artistes, une nouvelle maison de disques, les Disques Nomades, vient de voir le jour au sein de la Capitale-Nationale. Alors qu’une crise est en train de frapper durement notre économie, une équipe d’irréductibles passionnés en fait fi et a lancé son bébé au Cercle, le 28 janvier dernier.
Animée par Jasmin Hains, le relationniste du label, la soirée a permis de mieux connaître les artistes faisant parties de la nouvelle étiquette, mais aussi de constater que la municipalité de Québec tente au maximum de soutenir les projets culturels locaux. En effet, Denise Trudel, conseillère municipale chargée de la culture, était présente au nom de la mairie de Québec. Elle a souhaité au projet «tout le succès qu’il mérite» et a transmis à la nouvelle équipe les félicitations de M. Labeaume.
En ce qui a trait à la pertinence de lancer une maison de disques à Québec, Jasmin Hains a insisté sur le mandat que se donne les Disques Nomades. «C’est une maison d’artistes, c’est-à-dire que c’est un moyen de connaître les artistes, de prendre notre temps avec eux. On voulait créer une structure pour développer autant des projets commerciaux que poétiques», explique-t-il. La soirée s’est conclue par des performances de William Sevigny, Julie Rousseau, Steve de Saint-Bruno et Marylène et les Heureux perdus, qui ont tous signés avec les Disques Nomades.