«La guerre, la guerre, c’pas une raison pour se faire mal. » Nous reconnaissons tous cette citation provenant du film la Guerre des tuques. Une pensée d’enfant anodine qui devrait être prise beaucoup plus au sérieux selon moi.
À première vue, les corps des personnes décédées en Syrie suite à ce qui ressemble clairement être une attaque chimique ne semblent pas avoir souffert. Aucune blessure apparente, pas de sang, seulement des dizaines de corps inanimés alignés les uns à la suite des autres. Pourtant, la douleur, mais surtout l’incapacité de se défendre face à ce genre d’attaque qui est pourtant une violation claire de la loi internationale interdisant l’utilisation d’armes chimiques étaiteint omniprésentes.
Plusieurs méthodes pour faire la guerre ont été utilisées et développées à travers le temps. Deux troupes qui s’affrontent, situées l’une en face de l’autre, qui se tirent chacune leur tour. Des combats à l’épée. Des combats aériens… Peu importe la méthode utilisée, la guerre reste la guerre. Toutefois, malgré toute l’incohérence et la stupidité qui l’entoure, la guerre est comme un sport, elle comprend des règlements ( à noter que la guerre et le sport n’ont probablement aucun autre point en commun ). Au soccer, il n’est pas possible de faire une passe à un partisan et de lui demander de marquer un but, car ce dernier a décidé de son plein gré de ne pas participer à la joute. La guerre devrait donc être identique. Ceux qui n’y participent pas et encore plus les enfants ne devraient pas y subir les conséquences physiques.
Bon, je sais que j’ai écrit plus haut qu’il n’y avait pas d’autre point commun entre la guerre et le sport, mais on peut en identifier un autre. Les deux sont gérés, dans la mesure du possible, par un arbitre. Quelqu’un ou un groupe de personnes qui s’assure que les règlements soient respectés, sinon quelle serait l’utilité de ces derniers.
Présentement, en Syrie, qui est l’arbitre ? L’ONU qui tente de démystifier le tout ? Les États-Unis qui comme à l’habitude tentent de s’infiltrer partout ? Le gouvernement en place ? Vladimir Poutine qui est en total désaccord avec les possibles actions américaines ? On ne le sait pas réellement…
Je finirai peut-être sur une note que vous trouverez négative, mais je crois que la guerre existe depuis le début des temps et n’est pas près de disparaître de notre monde. Eh bien si nous sommes « obligés » de vivre avec ( nous pourrions clairement décider de cesser toute guerre, mais il s’agit ici d’un tout autre débat ), pourrions-nous respecter les quelques règlements qui l’entourent, si minimes soient-ils, et surtout laisser de côté le peuple innocent ? Je l’espère.