Défaite désastreuse en prolongation pour l’équipe des filles lors de la première rencontre. Pourtant, Laval surpassait ses adversaires à plusieurs niveaux pendant les trois premiers quarts. Confortablement en avance par 21 points, au son de la cloche annonçant la reprise au quatrième quart, les Lavalloises l’ont, pour ainsi dire, échappée! Concordia est revenue de l’arrière, parvenant à créer l’égalité à 62 partout avec seulement quelques secondes à faire au temps régulier.
La troupe de Linda Marquis avait l’occasion de faire la différence à l’occasion d’une dernière possession de ballon avec un peu moins de 20 secondes au quatrième quart, mais le ballon a été poussé hors des lignes du terrain, redonnant la possession aux Stingers. Les joueuses ont habilement écoulé les secondes restantes en multipliant les fautes, mais l’impasse prévalait et on a dû jouer les cinq minutes de prolongation.
Le momentum était visiblement du côté de Concordia lors de ces minutes supplémentaires, des poussées répétitives de Mélissa Anne Campbell donnaient rapidement l’avance aux Stingers, qui l’ont finalement emporté par la marque de 76-70.
«On a eu plus peur de perdre, que de vouloir gagner», a commenté Linda Marquis, après cette défaite difficile. L’entraîneure-chef a tenu à prendre une partie du blâme, estimant qu’elle avait peut-être brisé le rythme des siennes en employant plusieurs joueuses.
Samedi soir, un lancer franc de la recrue Marjorie Ferland, avec 5 secondes à faire à la partie, a donné la victoire aux Lavalloises. Douce vengeance pour l’équipe féminine qui l’emporte finalement par la marque de 73 à 72. Élyse Jobin a amassé 19 points dans cette victoire, qui porte la fiche des meneuses du classement québécois à neuf victoires et trois défaites.
Fiche de 50 %
L’équipe masculine n’a jamais vraiment été dans le coup, vendredi soir, au Peps. Après un premier quart «correct» aux dires de l’entraîneur-chef Jacques Paiement Jr, le deuxième fut extrêmement difficile pour le RetO, qui a concédé 22 points à l’adversaire contre une maigre production de six. Pour le reste de la rencontre, un écart de 15 ou 20 points sera maintenu à l’avantage des visiteurs. «Ils sont une coche en avant de nous autres, le moindrement qu’on ne joue pas à 100% contre eux, ils nous le font payer», a laissé entendre M. Paiement, quelques minutes après la défaite, 77-58.
Le lendemain à Montréal, Laval s’est incliné au compte de 75-66. Les deux défaites de la fin de semaine portent la fiche de l’équipe masculine à six victoires et autant de défaites. Les Lavallois se retrouvent seuls au troisième rang du circuit provincial. Deux points les séparent de leurs poursuivants, McGill et Bishop’s, et ils se retrouvent maintenant à quatre points des meneurs, Concordia et l’UQÀM. Ces derniers l’ont emporté à deux reprises contre Bishop’s, en fin de semaine dernière. Avec quatre rencontres à disputer, l’ajout d’une victoire à la fiche de Laval assurerait une participation à la demi-finale de la Fédération québécoise du sport étudiant (FQSÉ).
À noter que Jean-François Beaulieux-Maheux a maintenu une moyenne de 20 points par rencontre au cours de la fin de semaine, alors que Xavier Baribeau a amassé 29 points, 6 passes. François-Olivier Gagnon a, pour sa part, capté
15 rebonds en deux parties.
Le prochain programme double opposera les deux équipes du RetO à celles de l’Université McGill. La deuxième rencontre aura lieu au Peps, le samedi 14 février.