L’administration de l’Université Laval a octroyé les premiers contrats à des firmes professionnelles en vue de la construction du Super PEPS. Ces contrats visent notamment à procéder aux relevés, aux études préparatoires et à l’élaboration du concept de projet. Ce nouveau pas a été rendu possible grâce à la somme d’un million de dollars avancée par la Ville de Québec au mois de novembre dernier. D’ailleurs, Luc Lamontagne, du Service des activités sportives de l’Université, affirme que «si la Ville de Québec n’avait pas été de l’avant on ne serait pas là».
Les sommes investies serviront à financer 15% des plans et devis nécessaires. Actuellement, le mandat des entreprises ayant été choisies à la suite des appels d’offres lancées, en janvier dernier, ne peut aller plus loin étant donné le manque de liquidités dont souffre le projet. L’administration lavalloise affirme que les coûts, aujourd’hui évalués à 85M$, ne devraient pas augmenter.
«Le projet continue de faire l’unanimité parmi les nombreux intervenants de la région. Ces premiers contrats sont de bon augure pour l’avenir et je suis convaincu que tous les acteurs engagés dans le projet sauront “livrer la marchandise” à temps pour que la communauté régionale puisse bénéficier très bientôt des meilleures installations sportives de l’est du pays», a fait savoir le recteur Denis Brière, par voie de communiqué.
L’argent devant provenir des gouvernements fédéral et provincial se fait toujours attendre. À ce sujet, «tout le monde semble se renvoyer la balle» aux dires de Luc Lamontagne. L’Agence des partenariats public-privé a sélectionné une firme de conseillers spécialisés qui aura pour tâche de déterminer si le Super PEPS devrait être réalisé dans le cadre d’un PPP.