5 questions à l’ÆLIÉS

Nous sommes en droit de s’attendre à une année bien remplie pour l’Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AÉLIÉS). Une nouvelle image, la préparation des festivités en lien avec le 50e de l’association, un mémoire sur la gratuité scolaire et le renouvellement d’une chaire publique ne sont qu’une partie des projets sur la table. Impact Campus s’est entretenu avec Milène R. E. Lokrou, la nouvelle présidente.

Quels sont les grands défis de l’AÉLIÉS durant la prochaine année ?

D’abord, sachez que nous préférons parler d’axes prioritaires. Nous en avons identifié trois principaux. Le premier axe pour nous, c’est la gestion interne de l’association. Nous sommes dans une démarche de rafraichissement de l’image qui sera dévoilée le 8 septembre. Le deuxième axe concerne la relation avec nos membres. On développe toujours des stratégies en plus des services que nous offrons déjà. Le troisième axe, c’est la représentation nationale.

Quels sont vos projets d’importance cette année ?

En terme de service, cette année encore, nous allons continuer d’offrir des bourses à nos membres, aux étudiants internationaux, les subventions aux associations et aux projets associatifs. De plus, nous avons le 50e de l’AÉLIÉS qui arrive très rapidement, l’an prochain. Il y aura donc plusieurs évènements autour de ce 50e. Nous allons aussi continuer d’offrir le régime d’assurance collective, maintenir tous les projets tels que la chaire publique. Au-delà de tout ça, nous avons aussi comme objectif de mettre de l’avant le poste de vice-présidence aux droits étudiants. Un poste qui s’occupe de tous les dossiers relatifs aux plaintes des étudiants.

L’idée d’une association étudiante à l’échelle nationale constitue un enjeu important pour votre association et même pour la CADEUL. Que pouvons-nous prévoir en 2016-17 sur ce dossier ? 

Suite au référendum de l’an dernier, les membres ont décidé que l’association demeurait indépendante. Cela veut dire que nous n’avons pas de voix nationale pour porter nos intérêts, mais ça veut aussi dire que l’on doit travailler pour maintenir les relations, qui sont d’ailleurs très bonnes, avec les autres associations hors de l’Université Laval. On collabore avec plusieurs associations sur des dossiers communs.

Quels seront les moyens utilisés par l’AÉLIÉS pour gérer l’austérité provinciale et les coupures en recherche? 

Il est certain que l’AÉLIÉS a été, pendant des années, très vocale, non seulement sur la question du rapatriement des fonds de recherche, mais aussi sur la question de l’accessibilité aux études, incluant la gratuité scolaire. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour dire que, cette année, nous allons sortir un mémoire sur la gratuité scolaire dans le but d’expliquer les balises de la gratuité. Cette accessibilité-là, elle passe par le fait de considérer l’enseignement et l’enseignement supérieur comme un investissement utile.

Comment allez-vous faciliter la vie des étudiants-parents cette année? Un enjeu qui touche beaucoup d’étudiants dans les cycles supérieurs et qui n’est pas facile à gérer.  

Premièrement, à l’époque, nous avons publié un mémoire sur les étudiants-parents où nous avions proposé des recommandations. Nous tentons toujours de collaborer pour avancer les positions. La déclaration volontaire du statut d’étudiants-parents fait en sorte que les étudiants qui ont des enfants pourraient être reconnus avec un statut à temps plein, même s’ils ont moins de 12 crédits. De plus, l’Association des étudiants-parents de l’Université Laval (APÉTUL) fait un travail énorme au niveau des garderies en aménageant des espaces pour les étudiants-parents. On les aide aussi à se financer, donc on continue à être présent dans ce dossier.

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