Possédant la deuxième forêt tropicale au monde en terme de superficie, le bassin du Congo renferme 184 millions d’hectares de terres arables. Cependant, à peine 14 millions sont utilisés afin de nourrir la région. Au total, cette immense forêt repose sur 210 millions d’hectares.
Cependant, le dernier ingénieur forestier a avoir été formé au Congo, l’a été en 1991. Le pays africain ne dispose que d’une quarantaine d’ingénieurs forestiers. Avec sa superficie, la RDC aurait besoin de 700 ingénieurs et plus de 2000 techniciens. «Le but du projet est de remettre sur pied la formation. Le but est d’aller sur le terrain et de former les étudiants. C’est un projet échelonné sur cinq ans. Le projet est majoritairement financé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), Oxfam Québec et les trois universités participantes (Université Laval, Université de l’Alberta et de Moncton) financent aussi le projet», fait valoir Étienne Raymond, responsable des communications chez FSR.
Au terme du projet, M.Khasa et son équipe espèrent avoir complété l’intégration de trois pôles régionaux en formation forestière dans les trois pays du bassin congolais (RDC, Gabon, Cameroun), ainsi que l’établissement de partenariats durables avec les institutions canadiennes en la matière. Foresterie sans frontières et ses partenaires feront ainsi profiter de leur expertise à de nombreux partenaires, dont l’Université de Dschang au Cameroun, l’École nationale des eaux et forêts au Gabon, l’Université de Kinshasa en RDC et le Réseau des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique centrale à Cap Estérias, également au Gabon.