Le Service de reprographie occupait jusqu’en 2003 les locaux de l’entreprise étudiante. Malgré sa connaissance du déficit d’exploitation de ce comptoir, la direction de l’AESGUL avait pris la décision de s’en charger. Quelques années plus tard, ce service qui n’a jamais atteint l’équilibre budgétaire est devenu trop lourd à supporter pour l’association. Devant composer avec plusieurs milliers de dollars de déficit, le conseil d’administration de l’année dernière avait décidé d’y mettre un terme si la situation ne s’améliorait pas d’ici décembre 2008. Ce qui n’a pas été le cas. Étant donné que l’AESGUL n’a pas tenu d’assemblée générale depuis deux ans, les chiffres officiels font toujours l’objet d’un huis clos, tant et aussi longtemps que ses membres, soit les étudiants, ne les aient votés.
«On a essayé de le sauver, même en le sachant déficitaire. C’était quand même important… L’AESGUL, par ses autres activités, comblait ce déficit. À un moment donné, on réussissait par d’autres activités et commandites à s’en sortir, explique Paul-Antoine Cardin, président de l’AESGUL. Ça fait trois ans qu’on essaie de remonter ça et nous ne pouvons plus nous permettre de garder quelque chose de déficitaire. Il fallait rationaliser à un certain moment donné. Les étudiants font imprimer davantage et la photocopie chute. Les gens ne venaient plus». Les étudiants du pavillon Vachon connaissaient bien le service, mais il semble que ce n’était pas suffisant pour les attirer vers l’entreprise. «Les étudiants savent que ça existe mais ne l’utilisent pas. C’est une question de besoin, on ne peut pas les blâmer. Le but de l’AESGUL est d’offrir des services dont les étudiants ont besoin. Nous, on juge que le besoin a beaucoup diminué», ajoute Paul-Antoine Cardin.
Limités dans les services
Des ententes entre l’Université et le gouvernement concernant les notes de cours empêchent à ce type d’entreprise étudiante de prendre en charge l’impression de celles-ci. «Nous avons fermé il y a deux ans l’autre comptoir que nous avions au Vachon, celui du pavillon Comtois aussi. Il n’y avait pas de place pour deux comptoirs, explique Chantal Martin, directrice du Service de reprographie. Nous avons conservé nos ententes avec les facultés en ce qui a trait à l’impression des notes de cours, et nous avons laissé la photocopie aux
étudiants».
Le libre-service demeure
Malgré tout, l’AESGUL conserve son libre-service de photocopies. En tout, l’association dispose d’une vingtaine de photocopieurs au pavillon Vachon. Ce service, qui en est à sa deuxième année, a pris la place que Repro Laval occupait jadis.
En ce qui a trait au local de Foto-AESGUL
Il est encore trop tôt pour savoir ce qui adviendra du local de Foto-AESGUL. Le bail signé l’année dernière entre l’association et l’Université était d’une durée de cinq ans. La pénurie de locaux dans le pavillon Vachon pourrait bien en faire un objet de convoitise. Il serait cependant très surprenant que le Service de reprographie reprenne le service, s’il faut croire sa directrice. «Nous étions au courant de leurs difficultés, mais en aucun cas nous ne planifions de reprendre le local»,
assure-t-elle.