Histoires de femmes

«Cette année encore, nous sommes fiers de présenter des conférenciers d’envergure qui proviennent de tous les milieux, que ce soit des professionnels, des gens de la fonction publique et des étudiants », affirme la responsable du séminaire, Huguette Dagenais.

Pour son édition de 2009, l’Université féministe d’été s’est alliée aux Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes.

Ainsi, les violences physique, psychologique et sexuelle, constituent le grand thème de cette année, peu importe qu’elles se produisent en milieu de travail, en situation de vulnérabilité ou dans les conflits armés. La représentation des sexes sera un autre aspect du colloque. Les thèmes de la sexualité chez les jeunes, l’exploitation des femmes et de leurs corps ainsi que la présentation des rôles et des stéréotypes sexuels seront également abordés. Enfin, trois conférencières débattront du rôle de certaines institutions et organismes destinés aux femmes violentées.

«Cet événement se veut une occasion pour promouvoir les plus récentes campagnes de sensibilisation du gouvernement visant à dénoncer la violence domestique et les agressions sexuelles», souligne Julie Champagne, du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

Un événement ouvert à tous
L’Université féministe d’été est unique en son genre et n’a lieu qu’à l’Université Laval, explique Mme Dagenais, qui est aussi directrice du Diplôme d’études supérieures spécialisées en études féministes. Il s’agit de cours d’été sous forme de colloque, où peuvent s’inscrire les étudiants et les non-étudiants. Les premiers réalisent par la suite des travaux à partir des connaissances acquises, alors que les seconds reçoivent des unités d’éducation continue en assistant aux différentes conférences. On s’attend cette année à un peu plus d’une centaine d’inscriptions, a-t-on indiqué à Impact Campus, alors que 102 personnes avaient assisté au colloque l’an dernier et que 125 avaient fait de même lors de l’édition de 2007.

Des chiffres très satisfaisants pour Mme Dagenais, notamment parce qu’il est impossible pour les visiteurs de n’assister qu’à quelques conférences sur tout le lot. «On pourrait probablement avoir plus de participants si on n’avait pas d’exigence, mais nous refusons les inscriptions à la carte, explique-t-elle, et cela favorise les échanges entre les personnes présentes.»

À ce propos, l’Université féministe d’été ne s’adresse pas qu’aux femmes, désire-t-on préciser. «L’initiative est faite pour quiconque a envie d’apprendre, peu importe son sexe», de dire Mme Dagenais, ajoutant que des hommes, bien que
peu nombreux, sont toujours au rendez-vous.

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