L’année dernière, la direction de l’Université avait annoncé une hausse de 50$ de ces frais lors du dépôt du budget au printemps. Cette fois-ci, la CADEUL et l’AELIES demandent au recteur Brière d’énoncer rapidement ses intentions sur la question. «On demande les intentions du recteur. On veut qu’il fasse part de ses intentions rapidement et publiquement. Tant au niveau du ministère et des administrations universitaires, et ce n’est pas unique à l’Université Laval; on a une drôle de tendance à attendre que les étudiants soient partis en vacances pour annoncer les mauvaises nouvelles. C’est la moindre des choses d’informer les étudiants pendant qu’ils suivent l’actualité et qu’ils sont sur le campus. On va réitérer cette demande-là jusqu’à ce que l’on ait une réponse», fait valoir Simon Bérubé, président de la CADEUL. «Nous voulons aussi savoir ce que le recteur projette, indique Fanny Tremblay-Racicot, vice-présidente externe de l’AELIES. On est contre toute hausse à cet effet. Si les FIO augmentent cette année, nous allons agir en conséquence», continue-t-elle.
La CADEUL conteste depuis un bon moment la méthode de calcul de ces frais. Selon le règlement du ministère de l’Éducation, le coût d’un bien durable demeurant la propriété de l’étudiant ne peut être pris en compte dans le calcul. L’association des étudiants de premier cycle avait vivement dénoncé la hausse de ces frais au printemps dernier, stipulant que certains frais institutionnels obligatoires étaient cachés par l’administration. Par exemple, la CADEUL avait cité le fait que les frais de rédaction de thèse n’étaient pas inclus dans le calcul de l’Université, alors que le ministère indique clairement qu’ils doivent être pris en compte.