En fin de journée lundi, le vice-recteur exécutif et au développement, Éric Bauce, dans une communication émise via le site internet de l’Université, que cette décision a été prise pour ne pas compromettre la session d’automne: «L’Université a dû faire des choix parmi les activités universitaires et déterminer celles qui seront reprises de façon prioritaire, explique
M. Bauce. Elle a ainsi décidé que les professeurs et professeures membres du SPUL reprendront leurs cours avant toute autre activité», spécifie-t-il. Il serait tout de même surprenant que trois journées de grève compromettent la session. La grève des chargés de cours en 2006-2007, qui dura un mois, n’avait pas mis en péril le semestre des
étudiants.
Malgré cet inconvénient majeur pour la population étudiante, l’administration spécifie qu’aucun examen ne pourra être donné. Cette décision satisfait Simon Bérubé, président de la CADEUL, qui a consulté l’administration lavalloise en début de journée lundi. «Il nous ont fait part de cette décision aujourd’hui. Ça ne fait pas notre affaire. On a cependant demandé à ce qu’il n’y ait pas d’examens. Plusieurs étudiants quittent au cours de la semiane de lecture pour retourner dans leur coin. L’administration en a tenu compte. C’est très dérangeant, mais au moins, il n’y aura pas d’examens. Les étudiants sont pris entre deux feux et nous leur demandons aux deux partis de retourner à la table des négociations pour minimiser les impacts pour les étudiants», insiste-t-il.
Le syndicat se questionne
John G.Kingma, président du SPUL, a été surpris de cette décision de l’administration lavalloise. «Nous allons regarder si l’administration peut faire cela», dit-il. Les deux partis ne se sont toujours pas reparlé depuis la dernière séance de négociations, le 12 septembre dernier. M. Kingma a appris la nouvelle en même temps que tout le monde par voie de communiqué envoyé à l’exécutif syndical. «Ils nous parlent seulement via les communiqués. Nous allons discuter ensemble de la stratégie à prendre, expose-t-il. S’il y a un signe clair et sérieux pour négocier, nous allons l’analyser», termine-t-il.
Aucun membre du personnel n’était disponible en fin de journée, au moment où le communiqué a été émis, afin de répondre aux questions d’Impact Campus.