À l’initiative de la coopérative Zone, il est maintenant possible de recycler les piles à usage domestique sur le campus. Depuis le 22 avril dernier, des collecteurs de piles sont placés dans chacune des six succursales de la coopérative. Les piles amassées seront collectées une fois par semaine par l’entreprise Peintures récupérées du Québec. Après en avoir fait le tri, la compagnie les redirigera vers AFE Valdi, entreprise française implantée au Canada et spécialisée dans le recyclage de ce produit manufacturé. Ainsi, selon le procédé utilisé par AFE Valdi, près de 80% de chacune des piles pourra être récupéré et ensuite transformé, soit à nouveau sous forme de pile ou en ferrure utilisée pour la fabrication d’aciers spéciaux.
«Zone a pris un virage vert et s’est engagé dans le développement durable. Ça a commencé avec l’élimination des sacs de plastique et ça s’est poursuivi avec l’achat d’un véhicule Nemo [véhicule électrique] pour nos livraisons. Ça faisait plusieurs mois que l’idée germait et un comité à l’interne s’est penché sur la question et a accouché du projet», explique Christine Plante, directrice du marketing et des communications chez Zone. La coopérative ne se fixe pas d’objectif quant à la quantité de piles qui sera recueillie en cette première année du projet, bien qu’elle espère que la communauté universitaire y participe en grand nombre. «Notre objectif premier est de sensibiliser la communauté universitaire sur ces résidus. On va pouvoir avoir une meilleure idée après la première année. Pour le moment, nous n’avons pas de référence», ajoute Mme Plante.
Chaque année au Québec, plus de 120 millions de piles à usage domestique sont vendues, selon les données fournies par Environnement Canada. De ce nombre, à peine 5,6% des piles non rechargeables se réincarnent, alors qu’il en est de même pour 6% de celles qui sont rechargeables. À l’UL, le Service de sécurité et de prévention (SSP) offre un service similaire pour les différents laboratoires situés sur le campus.