Au cours des événements du printemps 2012, les problèmes de financement universitaire ainsi que la question du clientélisme ont fait surface. De manière générale, de nombreux intervenants reprochaient au système actuel d’encourager le recrutement de nouveaux étudiants, au détriment de la qualité de l’enseignement.
Pointant du doigt les campus délocalisés, l’augmentation du nombre d’étudiants par classe ainsi que les campagnes massives de publicités l’AELIÉS dénonce la tendance lourde des universités vers le clientélisme.
Ainsi, l’AELIÉS propose un mémoire présenté au gouvernement et qui désire centrer le financement sur les activités d’enseignement offertes. «Cette idée aurait pour le moins le mérite de contraindre les établissements à accorder une importance primordiale à leur mission d’enseignement et les pousseraient peut-être à diversifier et bonifier leurs cours et stages en les valorisant davantage» a affirmé François Talbot, président de l’AELIÉS.
En déposant ce mémoire, l’AELIÉS espère susciter une véritable réflexion dans le milieu universitaire et que leur idée fasse du chemin dans le cadre du chantier sur la politique de financement des universités.