Scandale au bar facultaire de Sciences Sociales

Le bar facultaire de sciences sociales, ayant réémergé de ses cendres en 2013 a assez rapidement recueilli l’intérêt, le support et la participation de la communauté universitaire de sciences sociales. Cependant, une session après le retour en force du Bar de l’Atrium, la controverse rattrappe-elle le scandale ?

Le sexisme et le racisme en cause

L’assemblée générale annuelle de l’Association des étudiants et étudiantes en sciences sociales ( AESS ) semblait revêtir une allure assez classique. Élection pour combler les postes exécutifs, élections aux différents comités et points sur les finances semblaient être des points assez standards sur lesquels la quarantaine d’étudiants s’étant présentés allaient avoir à débattre. Mais après les sujets plus techniques, le point position a semblé occasionner plusieurs critiques au sujet du bar facultaire. Gabriel Salathé- Beaulieu, un étudiant en économique aurait demandé que l’AESS se positionne pour faire cesser le sexisme et le racisme au sein du Scandale « Il semble y avoir dans le Scandale des chansons ou des décisions qui sont inappropriées, car elles véhiculent des messages qui sont parfois sexistes ou racistes. L’organisation ne semble pas avoir pris en compte ces facteurs dans l’organisation du Scandale ». Le débat quoique assez constructif n’a pas réussit à aboutir à des propositions concrètes, la discussion se transporte donc au niveau individuel et du conseil d’administration du bar facultaire.

Des propositions pour redresser la situation

« L’objectif, c’est de faire une proposition qui concerne l’ensemble de l’AESS et qui va prévenir ces dérives dans le futur, qui va poser des balises ». Telle était la volonté de Monsieur Salathé-Beaulieu quand il a tenté d’ouvrir le débat. Selon lui, la tendance du Scandale à migrer vers un bar de consommation orienté vers le profit malgré son statut d’OBNL. Combiné aux vidéos douteux et à la musique à tendance sexiste et raciste cela fait en sorte que des balises claires sont nécessaires pour éviter la dérive.

Au niveau de l’AESS, un porte-parole indique que l’association est ouverte à toutes les suggestions qui peuvent venir améliorer le fonctionnement de l’association étudiante, que l’exécutif attend que des propositions en assemblée soient être formulées.

Au sein du Conseil d’administration du Scandale, on explique avoir déjà pris des mesures pour satisfaire les doléances exprimées par les membres, mettant en cause des erreurs humaines et des manques de jugement. « Nous avons enlevé les vidéoclips pour éviter que cela ne se reproduise, nous croyons qu’il s’agit d’un manque de jugement et nous ne pensons pas que d’adopter des positions en assemblée générale est une manière de gérer un bar », explique Daren King, membre du CA.

Depuis la tenue de l’assemblée générale dans laquelle les propositions ont été énoncées, le Scandale a tenu une autre soirée. Bien qu’Impact Campus n’aie pas reçu d’autres nouvelles du déroulement de ces soirées, il y a fort à parier qu’au rythme de deux soirées par mois ce dossier va continuer à faire son chemin.

Auteur / autrice

Consulter le magazine