Choc thermique pour les étudiants étrangers ?

Dans ce début d’hiver, les conditions ont été extrêmes. Les records ont été « pulvérisés », comme le souligne La Presse. La Veille Capitale n’a pas été épargnée et a atteint des températures bien plus froides qu’à son habitude, chutant jusqu’à -34 °C.

C’est au mois de décembre, bien au chaud dans leur pays, que les étudiants finissent leurs dossiers pour les échanges universitaires. Selon l’endroit où ils font leurs études, de nombreuses destinations s’offrent à eux. Ces dernières années, le Canada demeure une destination très prisée. En 2010, Immigration Canada recensait 116 890 étudiants internationaux dans le pays.

Le Canada est apparemment plus alléchant que les États-Unis (le rêve américain est-il dépassé?), et ce même si les étudiants internationaux doivent faire face à des conditions climatiques généralement très drastiques. Mais les chiffres d’immigration partielle – entre six mois et un an pour les échanges entre universités – ne baissent pas.

Coralie

«  Je m’étais bien préparée »

22 ans – St André, l’île de la Réunion – Étudiante en échange pour un an – Journalisme

Habituellement, en hiver, elle part le matin « avec un gros pull et je l’enlève après ». « Pour venir au Québec, je m’étais bien préparée. » Elle résume en rappelant que «  si t’es bien équipée, c’est bon ». Pourtant, ce n’est pas le froid qui la choque le plus aujourd’hui, mais le soleil : «  il fait nuit très tôt, c’est étrange. »

 

Kévin

« C’est énervant de beaucoup plus s’habiller. »

23 ans – Villargondran, Savoie, France – étudiant en maîtrise – Géographie

 

Habitué aux températures plutôt froides, il a grandi dans les Alpes françaises. L’hiver qu’il connaît en France est bien : « ce n’est pas plus gênant que ça », raconte-t-il. Son arrivée au Québec a changé ses habitudes vestimentaires : « c’est énervant de beaucoup s’habiller. » Pourtant, ce n’est pas le froid le plus gênant, mais le vent. Pour lui, le gros changement, c’est qu’il sort moins que d’habitude.

 

Stéphanie

« Je m’attendais à pire. »

22 ans – St Denis, l’île de la Réunion – étudiants en échange pour un an – Journalisme

 

Cette Réunionnaise est habituée à des températures très stables toute l’année, variant de 25 à 39°C. Son hiver, elle le vit avec des tongs aux pieds, et parfois un pull le matin. «  Ce n’est pas très froid chez nous. Ici, ça change les habitudes hivernales,  je n’ai jamais mis autant de couches de ma vie. » Le froid n’est néanmoins pas un problème pour elle, « je m’attendais à pire. »

 

Esther

« On sort pareil »

21 ans – Nord de l’Isère, France – étudiants en échange pour un an – Géographie

 

Son hiver n’est pas si froid, « entre 0 et 5°C  et il n’y a pas trop de neige ». En arrivant ici, elle avait très froid, puisqu’elle n’était pas trop équipée. « On sort pareil, mais on se prépare plus avant! » Et ce n’est pas les températures extrêmes qui la dérangent, mais bien la pluie qui se transforme en glace très rapidement

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