Le colloque Consommation responsable pour l’Homme et pour l’environnement a eu lieu la semaine dernière sur le campus de l’Université Laval. Les conférencières sont venues démystifier la consommation responsable et éduquer la cinquantaine de personnes sur place face à cet enjeu.
C’est l’agence Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) de l’Université Laval qui a convié étudiants et citoyens à l’événement.
Krista Pineau, chargée de certification chez Fair for life a brisé la glace en discutant des enjeux liés à la surconsommation et l’importance de bien consommer. « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? », « Est-ce que ça va augmenter mon bonheur, ma qualité de vie ? », « Est-ce que je dois l’acheter neuf ? », voici plusieurs questions auxquelles nous devrions répondre avant de faire l’achat d’un nouveau morceau de vêtement ou autres produits achetés neufs, selon la conférencière.
« Le commerce traditionnel ne prend pas en considération les couts environnementaux et sociaux. Ça ne reflète pas le prix réel d’un produit », explique-t-elle.
Elle propose certains gestes simples qui pourraient diminuer notre empreinte écologique. D’abord, privilégier le local et les produits équitables. Passer par des groupes d’échange ou des sites comme Kijiji avant d’aller acheter un produit neuf. Manger moins ou pas de viandes rouges, l’impact en serait considérable sur l’environnement.
La certification est la meilleure façon de déterminer si un produit est fabriqué ou cultivé de façon responsable. Krista Pineau rappelle que le terme « biologique » est protégé par la loi au Québec, contrairement à d’autres provinces canadiennes. Le consommateur peut ainsi se fier sur cette certification.
La professeure en marketing à l’Université Laval, Jessica Darveau, était aussi présente pour élaborer sur le rôle des entreprises dans la consommation responsable. « Les entreprises vont inspirer les consommateurs. L’idée de vouloir faire mieux, c’est l’idée qui va faire la différence », dit-elle, lors de sa conférence. Selon elle, les entreprises doivent minimiser les impacts négatifs et maximiser les impacts positifs face aux parties prenantes.
EUMC-Laval : éduquer la population
« L’éducation change le monde ! », voilà le créneau de l’EUMC-Laval. EUMC compte maintenant plus de 80 comités locaux à travers le Canada. L’objectif de ces comités, dont celui de l’UL, est de « promouvoir le développement humain et la compréhension globale par l’éducation et la sensibilisation ».
Le droit à l’éducation, l’égalité des sexes, la lutte contre la pauvreté et le VIH/SIDA ainsi que l’amélioration des soins de santé, sont tous des combats menés par les membres de l’EUMC.
À Laval depuis maintenant 15 ans, le comité tente de partager ses valeurs à travers diverses campagnes et événements. L’entraide, la solidarité, l’engagement, l’équité et la transparence sont prioritaires.
