Le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 octroie une subvention de 2,2 M$ à des chercheurs de l’Université Laval, du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et de l’Université de Montréal.
Avec ce montant, l’équipe suivra, dans les 6 prochains mois, 450 travailleurs de l’alimentation provenant d’épiceries, de restaurants et de bars des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Pour établir une comparaison, un groupe de 150 travailleurs en quincaillerie sera suivi et étudié par l’équipe de chercheurs.
Les objectifs
Pour le moment, aucune donnée précise n’existe sur le taux d’exposition des travailleurs et la réponse immunitaire face au virus. L’étude permettra de mesurer les effets sur les travailleurs du milieu de l’alimentation.
« Les travailleurs de l’alimentation sont soumis depuis le début de la pandémie à un risque élevé d’infection à la COVID-19 en raison de contacts quotidiens avec un grand nombre de personnes. »
-Denis Boudreau, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval
Des échantillons sanguins, après 12 et 24 semaines, seront prélevés afin de déterminer la présence d’anticorps contre le coronavirus et établir la prévalence de l’infection chez les travailleurs de l’alimentation.