Photo : Étienne Bernier Architecture

Desjardins innove sur le campus de l’Université Laval

Dès le début de la session d’hiver, les étudiants de l’Université Laval pourront profiter du cinquième centre 360d de Desjardins dans la région de Québec. Ce concept unique en Amérique du Nord permettra à l’entreprise de se rapprocher de sa jeune clientèle en lui offrant un espace moderne et interactif.

La nouvelle aire proposée par Desjardins sera entièrement « dédiée aux étudiants de 18 à 30 ans ainsi qu’aux jeunes travailleurs ». Peu importe la caisse Desjardins à laquelle un membre est affilié, voire même s’il ne l’est pas, il pourra profiter des conseils des quatre chargés de clientèle sur place.

Afin de dynamiser la relation, ceux-ci seront tous dans la vingtaine ou la trentaine, question également de connaître la réalité de la classe estudiantine. « Ils auront différents profils par contre, explique le directeur québécois des centres 360d, Jean-François Pépin. Les étudiants vont pouvoir choisir leur chargé de clientèle par exemple pour construire quelque chose. »

Les étudiants étrangers seront eux aussi les bienvenus dans ce tout nouveau centre, qui sera situé à même les locaux actuels de l’entreprise, au pavillon Alphonse-Desjardins. La direction de l’UL dit se réjouir de la nouvelle, qu’elle considère comme un bonus et un avantage pour toute la communauté.

« Les services de Desjardins sont assurément pertinents sur notre campus, notamment pour la gestion des prêts et bourses et pour l’ouverture de compte pour les étudiants étrangers également », note la porte-parole de l’institution d’enseignement, Andrée-Anne Stewart.

Les locaux seront « très modernes », de par les couleurs, les kiosques d’alimentation et de breuvages, les recharges de téléphone et les différentes zones interactives. « Nous voulons vraiment faire vivre une expérience incroyable aux étudiants », assure M. Pépin, soulignant que la moitié de l’équipe est déjà engagée et actuellement formée.

Une approche personnalisée

Le nouveau centre 360d de l’Université Laval travaillera de la même manière que les précédents à l’échelle de la province, soit en fonction des besoins changeants de chaque étudiant. « Nous voulons les accompagner dans la réalisation de tous leurs projets financiers », affirme le directeur. Différentes zones thématiques seront ainsi accessibles : voyage, voiture, marché du travail, appartement et bien d’autres, afin d’offrir une prise en charge complète de l’étudiant.

Un aspect relativement unique des centres 360d passe par le travail interactif. Les rencontres avec un chargé de clientèle se feront avec une télévision et les présentations aux étudiants seront faites sur ce même écran.  De plus, le conseiller et l’étudiant travailleront côte à côte et non face-à-face comme c’est normalement le cas, permettant « une relation plus humaine ».

Soulignant l’impact déjà établi de la caisse populaire sur le campus, l’administration de l’Université Laval croit que le concept sera encore plus bénéfique pour le budget étudiant. « Ça ajoute une composante plus étendue d’éducation financière, ce qui n’est pas sans intérêt pour l’Université qui souhaite favoriser la réussite de nos étudiants dans leurs projets d’études et de vie », poursuit Andrée-Anne Stewart.

La Rive-Sud n’est pas en reste

À Lévis, Desjardins inaugurera cet automne un second Desjardins Lab, espace très moderne et entièrement dédié au prototypage rapide ou à l’exploration technologique. Les entreprises qui profitent de ces services sont principalement les fintechs, associées au domaine financier, les assurtech, liées au domaine de l’assurance, ou encore les startup, jeunes compagnies en démarrage.

L’avantage de travailler avec le Desjardins Lab ? L’aspect efficacité, un incontournable dans la société d’aujourd’hui. Le service de prototypage rapide a été développé dans le but de travailler directement avec les besoins de chaque entreprise. « Ça permet d’avoir une idée rapide du fonctionnement. On veut aller chercher les bonnes technologies pour chacun », laisse savoir la conseillère en relations publiques chez Desjardins, Annie Josiane Bujold.

Un autre avantage de cette filière de Desjardins est que, peu importe le développement et le niveau de maturité de l’entreprise, elle est la bienvenue. « On veut faire du réseautage et attirer les bons joueurs ensemble », poursuit-elle, ajoutant que les petites entreprises spécialisées dans un domaine technologique particulier composent actuellement une bonne partie de la clientèle.

Les membres de la communauté Desjardins Lab travaillent avec différents secteurs d’affaires ainsi que différents créneaux de start-up. Même si la communauté montréalaise semble plus établie pour le moment, Desjardins souhaite voir sa succursale de Lévis grandir rapidement et éventuellement voir plusieurs joueurs de l’industrie se joindre à ce mouvement.

Desjardins Lab organise également des marathons de coopération, « qui ont pour objectif des solutions innovantes à des enjeux concrets de société ». Une application de géolocalisation des cliniques à proximité de l’utilisateur pour diminuer les files d’attente est notamment développée en ce moment.

Comme quoi ces réunions pourraient devenir le terreau fertile d’idées innovantes, rentables et durables dans les années à venir pour plusieurs citoyens, experts et entrepreneurs y participant.

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