Photo: Archives, Alice Beaubien

Dévoilement du budget 2018-2019 : priorité aux transformations de l’Université Laval

L’Université Laval a dévoilé son budget pour l’année 2018-2019. En cohérence avec la planification stratégique quinquennale annoncée plus tôt cet hiver, l’administration D’amours s’est promis de relever les défis que lui réservent les prochaines années.

Le budget qui totalise 1 057 M$, se positionne en appui de l’ambitieuse planification stratégique 2017-2022. L’Université Laval accordera donc 1 M$ pour avancer quelques priorités de la transformation prévue de l’Université, tout en maintenant l’équilibre budgétaire. On ne dénote alors aucune compression quant aux budgets des facultés et des services offerts.

En prônant des valeurs d’engagement et d’excellence, l’Université Laval a mobilisé ses forces au sein de la communauté universitaire. Elle souhaite d’abord se positionner au service des étudiants et étudiantes, de la recherche, puis de l’avancement de la société, et ce, au profit de la réalisation de sa plus récente mission « Oser. Inspirer. Entreprendre : Ensemble l’avenir ». C’est « une démarche pour engager et mobiliser toute la communauté universitaire dans la quête et la transmission du savoir et pour construire un milieu de vie, d’études, de recherche et de travail à la hauteur de ses aspirations », pouvait-on lire dans la planification stratégique.

Pas de faux pas

Faisant office de pont entre l’ancienne et nouvelle équipe administrative, le budget s’avère somme toute relativement conservateur. Certains facteurs déterminants l’ont, en effet, incitée à être prévoyante. Notamment, l’observation d’une légère décroissance de l’effectif étudiant, entraînée par le déclin démographique des dernières cohortes a provoqué une certaine incertitude chez la direction, sans parler de la future annonce du gouvernement provincial qui concerne une mise à jour de la formule de financement des universités.

« En raison de ces deux facteurs, ce premier budget de notre équipe de direction s’inscrit sous le signe de la prudence et d’une gestion responsable de la transition », a d’ailleurs souligné la rectrice, Sophie D’amours, dans ledit budget.

Elle a également fait preuve d’optimisme face aux pressions financières qui contraignent ses manœuvres innovantes. La rectrice avance d’ailleurs que l’Université a dégagé des marges qui rendent entre autres possibles la révision des formations et l’appui financier aux étudiants de tous les cycles, alors que plus de 66 M$ leur seront alloués, dont 83% sous forme de bourses d’études.

En plus de consolider la mobilité internationale, elle sera en mesure d’encourager la réalisation de grands projets, comme la mise sur pied des Chantiers d’avenir, lesquels intégreraient l’enseignement et la recherche dans le cadre d’une même formation destinée à résoudre des enjeux complexes dans la société.

Le budget, concrètement

Bénéficiant de plusieurs sources de revenus, l’Université Laval est majoritairement financée par la subvention lui provenant du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES), laquelle s’élèvera désormais à 434 M$, soit 6 M$ de plus que l’année précédente. Les sommes générées par le paiement des droits de scolarité de ses étudiants constituent, pour leur part, 114 M$, c’est-à-dire près de 20% des revenus totaux.

« Nous souhaitons assurer notre développement selon des priorités et des orientations qui demeurent nôtres et qui sont ancrées dans nos valeurs et notre culture ainsi que dans le respect des spécificités propres à chacune de nos facultés », a aussi mentionné Mme D’amours, pour qui la stabilité financière et l’entière autonomie de gestion de l’Université sont primordiales.

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