FEUS-FEUQ : Une lutte serrée

La Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS) restera affiliée à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Les étudiants de 1er cycle de l’Université de Sherbrooke se sont prononcés, la semaine passée et pour une deuxième année consécutive, à 54 % contre une désaffiliation de l’association nationale.

Frédéric Chrétien

Les étudiants de 1er cycle de l’Université de Sherbrooke garderont une représentation nationale. Après un scrutin de trois jours, le camp du non l’a emporté avec une avance de 8 points. Ce référendum avait pour but de clarifier la situation sur l’affiliation de la FEUS à la FEUQ. Sa tenue a été exigée après les résultats très serrés de la consultation de l’an passé.

Sur la possible tenue d’un troisième référendum, Francis Lamoureux, président du comité du non affirme que « Sherbrooke s’est prononcé en faveur de l’affiliation à deux reprises. La question devrait normalement être réglée pour un moment. On peut enfin se tourner sur un travail de collaboration FEUS-FEUQ ».

Sans affirmer le contraire, Léo Fugazza, président du camp adverse, questionne cependant les propos de la présidence de la FEUQ en ce qui concerne le résultat « clair » du référendum : « Le Non ne l’a emporté que dans quatre facultés sur le campus », forçant ainsi, selon lui, la main à plusieurs associations étudiantes membres de la FEUS.

Du côté de la FEUQ, le président de l’association, Jonathan Bouchard déclare que : « Le maintien de leur affiliation leur permet ainsi de continuer à contribuer au travail de la FEUQ et à s’assurer que son discours représente bien la réalité des étudiants de Sherbrooke. »

C’est d’ailleurs sur cet aspect, chéri par la FEUQ, que les débats référendaires se sont tenus. Du côté du non, la force du nombre et l’uniformité des priorités des associations membres donnent à l’affiliation une plus value ; tandis que du côté du oui, on croit plutôt que « la façon de le faire avec force, ce n’est pas en maintenant une union artificielle où les différences sont effacées pour montrer une image faussement lisse et unie. »

Au moment de mettre sous presse, la FEUS n’avait pas retourné nos appels et aucune réponse par courriel n’avait été reçue.

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