Le Syndicat des employés et employées de l’Université Laval (SEUL) poursuit la grève de ses membres jusqu’au 9 avril, 23h59. Invitée à retourner à la table de négociations la semaine dernière, l’Université Laval n’a donné aucun signe de vie, selon le leader syndical, Éric-Jan Zubrzycki.
« On n’a eu aucune rétroaction malgré notre demande de poursuivre les négociations sur la base des dernières propositions syndicales, lance-t-il. C’est ce qui motive la prolongation dans ce cas-ci. »
Le porte-parole du SEUL affirme également qu’il n’a eu aucun retour de la part du conciliateur gouvernemental depuis les derniers jours, « qui me disait pourtant de garder mon téléphone ouvert en tout temps ».
Le silence-radio de l’institution continue donc d’affaiblir la qualité des services rendus aux étudiants, selon lui.
Version opposée
« Nous avons demandé à rencontrer le syndicat en conciliation pour le renouvellement de la convention collective », affirme pour sa part la porte-parole de l’institution d’enseignement, Andrée-Anne Stewart.
Celle-ci rappelle d’ailleurs que l’arbitre a été nommé récemment par la ministre sur le dossier de la restructuration des régimes de retraite.
« On aimerait bien que le syndicat revienne à la table de négociations », ajoute-t-elle.
À propos de la session d’été
Plusieurs personnes souffrent actuellement de la grève, selon le leader syndical, qui rappelle que de nombreux laboratoires ne se donnent toujours pas dans certains programmes.
Pour ces étudiants, le fait de prolonger la session sera d’ailleurs un peu compliqué, selon lui. « Surtout à ce temps-ci de l’année, où la session d’été arrive, j’ignore comment l’administration va faire pour maintenir les blocs d’été avec les reprises », note-t-il.
Questionnée sur le sujet, Mme. Stewart répond que jusqu’ici, aucun retard n’est perceptible pour l’inscription au trimestre estival. « C’est ouvert, ça va bien de coté-là, les étudiants peuvent y accéder », clame-t-elle.
Le syndicat tiendra une assemblée générale spéciale lundi le 3 avril, à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre. Même si l’ordre du jour n’a pas encore été établi, « c’est clair que ça va concerner les négociations », conclut M. Zubrzycki.
